[fanfic collective] D'un Monde à l'Autre

Alors que nous nous réunissions peu à peu pour se rapprocher du grand départ vers un nouveau monde et quitter enfin ce monde de cannibales ! Nous attendions encore Noami, quand elle apparue :

« -désolée j’étais allée faire une petite visite du pays avant de partir !
-No prob à présent que nous sommes au complet nous pouvons y aller n’est-ce pas Soel ? répondit Kousuke
-Oui on peut y aller ! Soel espère que dans le prochain monde vous vous occuperez un peu plus de Soel T-T »

Dans cette triste constations, Soel ouvrit grand sa bouche et nous aspira ! En route pour un nouveau monde ! Alors que nous quittions enfin ce monde de barbares, quelque chose se produisit. Une secousse se fit à l’intérieur même du long tunnel qui nous guide vers un autre monde. Pas le temps de se demander d’où ça vient que le tunnel se divise en deux face à nous ! Quel tunnel prendre ? Pas de temps non plus de se poser la question ! Et nous voici arrivés ! Mais où ?
Encore bousculée par la secousse, je regarde autour de moi et je ne vois que 4/ de mes compagnons de voyage…mais où sont les autres ? , Pire où est Soel ?
Tous étonnés de ces absences seul Aïka dit tout haut ce que nous pensions tout bas
« -Mais c’est quoi cette histoire ? Où sont les autres ? Où sommes-nous ?
Nodoka : - Pire comment rentrer sans Soel ?
Saki : - Du calme !
Naomi : - Plus facile à dire qu’à faire ! Toi non plus tu n'as pas l’air si calme que ça !
Saki : - si tu vois que je ne suis pas calme pourquoi tu m’énerves ?
Naomi : …
Aïka : (rire étouffé)
Saki : - réfléchissons et observons ! déjà on se comprend c’est que Soel ne doit pas être si loin que ça
Aïka : Ouf !
Nodoka : - Oui c’est vrai ! Allons donc à leur recherche !
Naomi : Et comment comptes-tu les retrouver ? Tu nous montre le chemin ? !
Saki : D’où le observons !
Moushu : Moushu a faim !
Aïka: moi aussi !”

Je lançais un regard assassin envers les deux morfals et ils se turent ! Nous regardâmes tout autour de nous, l’endroit était sobre, propre, même trop propre ! A peine commencions-nous à observer le paysage, que le calme fut rompu par un bruit lourd de pas ! Et tout d’un coup nous furent entouré par des hommes en rouge armés de drôles d’armes mais qui ne semblaient pas être des armes à jouer ! Ils restaient droits sans broncher ! Pas un ne souriez ! Ils ne semblaient pas du tout rire et ceci était loin d’être un accueil chaleureux ! Leurs regards envers nous ne montraient que du mépris ! A ce moment - là j’eus le pressentiment que nous étions mal.

« Aïka : - Mais c’est qui ces types ?
Naomi : - Quel accueil chaleureux !
Nodoka : Excusez-nous nous pourrions savoir où nous sommes
Saki, Aïka, Mushu, Naomi :
Chef de l’armée: Bande de rebelle, nous vous avons attrapé! Pensiez vous vraiment pénétrer dans nos terres aussi facilement au grand jour ! Vous êtes vraiment stupides ! Vous êtes en état d’arrestation ! Vous n’allez pas rester impunis aussi facilement croyez-moi !
Nodoka : Je crois qu’il y a erreur sur la personne là !

Et comme en disant cela Nodoka s’approcha du chef, ce dernier la frappa violemment avec son arme au point qu’elle en tomba inconsciente
« C’est bien le moment pensais-je » tandis que Naomi allait la récupérer.

Chef de l’armée : Tais-toi rebelle avec ta tenue profanatrice ! tu n’as aucun droit à la parole

Aîka chuchotement à Mushu « : pas sûre qu’elle a entendu quoi ce soit ! »
Puis à Nao et moi : « Qu’est-ce qu’on fait ? On se laisse faire ou on sévit ?
Saki : Je brûle de tous les buter mais déjà nous avons l’autre qui est inconsciente et en plus nous ne savons ni où nous sommes ni pour qui ils nous prennent…
Naomi : mieux vaut rester calme alors et à la première occas. se tirer…
Saki exactement, c’est-à-dire dans leur geôle et lorsque madame Nodoka sera réveillée car je ne tiens pas à transporter un boulet »
Aïka : oui mais comment avoir des infos si on est enfermé ?
Saki : Pour ça laisse moi faire ( )

Nous nous laissâmes donc emmener alors que la pauvre Naomi porter Nodoka, les soldats ne nous laissaient même pas la relayer ! Nous entrâmes dans ce qui devait être la ville ! Toutes les maisons étaient peintes de la même manière ! Construites sur le même modèle ! Les rues droites et propres, le même symbole sur toutes les portes des maisons : ça devait être l’emblème de la ville : un blason rouge et dans son intérieur deux épées qui se croisaient avec pour fond une flamme.
La population quant à elle était habillée dans les mêmes tailleurs ou costumes, je suis sûre qu’on pouvait différencier leur âge et leur niveau social selon la tenue, les femmes adultes portaient un tailleur rouge avec une jupe droite jusqu’aux chevilles, les plus jeunes avaient des jupes plus ambles mais toujours jusqu’aux chevilles ! Même les fillettes ! Pas étonnant qu’ils étaient choqués par nos tenues qu’ils avaient dites profanatrices ! Les hommes s’étaient beaucoup moins recherché, les petits avaient un costume avec nœud papillon, les ado plus des cravates et les adultes une cravate avec l’emblème de la ville dessus ! Alors que j’observais tous ça je me rendis compte que leur prison était comme même très loin pour que je puisse voir tout ça ! Les regards de la population étaient également très méprisants, ils nous auraient tués avec leurs regards s’ils avaient pu ! Je crus même qu’ils nous auraient jeté une pierre ou un truc dans le genre ! Mais ce n’était pas possible ! Bah oui il n’y avait rien qui traînait par terre c’était trop propre !

Nous arrivâmes enfin dans un grand bâtiment ! quelque part ça faisait du bien de voir une autre architecture nous nous retrouvâmes face à un autre groupe de personne présidé par un homme coiffé d’une perruque orange, il s’adressa à nous
« Rebelles ! Vous avez pénétré sur le territoire de Zenmi ! Pour cela vous serez punis à la peine capitale ! …
Naomi : on n’a pas le droit à un procès ! A un avocat ?
Président : Vous n’avez aucun droit! habitants de Ryugu depuis que vous avez décidez de vous opposez à nos lois et à notre Dieu
Saki chuchotement à Aïka, Mushu et Nao: Ok là on est vraiment dans un monde de grands malades psychopathes !
Président : Enfermez-les dans la prison réservée aux peines capitale sous haute surveillance ! Vous serez tuer demain en place publique ! »

Bon là nous avions un sérieux problème mais vite résolvable si nous prenons en compte que Nodoka et moi avons des pouvoirs magiques qui va nous permettre de nous enfuir mais après il faudra fuir et se cacher et ce n'est pas les meilleures conditions pour retrouver nos compagnons…mourir non plus n’est pas une bonne condition ! :

Une fois enfermés dans notre prison Nodoka se réveilla enfin :
« - où sommes-nous ? qu’est-ce qu’il se passe,
Naomi : dites lui je suis trop épuisée pour parler !
Aïka : voyons pour faire simple et rapide, nous avons atterri dans le monde perfection ! ils nous prennent pour des rebelles de Rygu
Mushu : Ryugu
Aïka : si tu veux ! et donc pour cela ils vont nous tuer demain devant une foule qui va être très heureuse de notre mort
Nodoka : …ce n’est pas vrai ?
Saki : Bon nous allons réfléchir à une solution pour se tirer d’ici ce qui ne devrait pas trop être compliqué avec nos pouvoirs ! Mais essayons de la faire discret comme même sinon ils vont nous brûler vif et sur le champs…enfin pour dire que nous ne savons pas ce qu’ils peuvent encore inventer ! En attendant je vais créer un double qui va faire ces recherches pour nous dans ce monde !

A ce moment là je pus enfin utiliser ma magie tandis que Aîka surveiller qu’un soldat n’arrive pas ! Je fabriquais un double à mon effigie mais avec les vêtements de ce monde et avant d’être de chair et d’os mon double s’enfui par les maigres barreaux que nous avions vers l’extérieur

(avant prochain post voir discussion thanks^^)

« Oui on peut y aller ! Soel espère que dans le prochain monde vous vous occuperez un peu plus de Soel T-T »

J’avais écouté les dernières paroles échangées d’une oreille distraite, tout en me préparant au nouveau ‘trajet’ : quelques minutes de pur bonheur, avoir la sensation de tomber dans un précipice sans fin…Je réprimai une grimace lorsque Soel ouvrit la bouche pour tous nous aspirer. Et le voyage recommença. Nous ‘glissions’ depuis à peine une poignée de secondes quand soudain, le couloir se divisa en deux. Je fus aspirée du côté droit, sans réellement avoir choisi cette direction. A peine avions nous dépassé l’embranchement que la chute s’accéléra brusquement, nous projetant plus brutalement que de coutume dans un nouveau monde. Le sol fonça vers nous à une vitesse vertigineuse, et j’eus à peine le temps d’apercevoir l’étrange couleur verte du ciel avant de sombrer dans les ténèbres.

« Nemesia ? »

J’entrouvris les yeux pour voir penchée au dessus de moi le visage soucieux de Keynthara. Je marmonnai un vague « Que s’est-il passé… » tout en m’asseyant sur ce que j’aurai appelé de l’herbe si sa couleur n’était pas si bleue. Je jetai un coup d’œil rapide autour de moi. Nous avions atterri dans ce qui ressemblait vaguement à un parc. Quelques arbres nous entouraient, recouverts d’un feuillage aussi bleu que le sol. Je réalisai soudain que nous n’étions plus que cinq, en comptant Soel. Où étaient passés les autres…Keyntha attendait, à quelques pas de moi. Ryu et Kousuke étaient debout non loin de là. Prenant appui sur le sol, je me levai à mon tour. Trop rapidement. Ma tête commença à tourner. Je m’appuyai contre un arbre proche, portant la main à ma tempe, attendant la fin de ce vertige.

« Vas y doucement Nemesia, tu es restée dans les vapes plus longtemps que nous. »

Je jetai un coup d’œil soupçonneux en direction de la jeune femme.

« Qu’est ce qui te prend ? »

Elle pris un air étonné.

« Je m’inquiète, c’est tout.
- Je vais bien. Tu n’auras pas besoin de te servir de tes fantastiques pouvoirs de guérison sur moi.
- Je me suis excusée pour ça ! Qu’est ce que vous voulez de plus ?!
- Remonter le temps, et ne pas prendre la décision stupide d’essayer de te sauver la vie. Mais je crains que ce ne soit pas possible.
-Tu vas m’en vouloir encore longtemps ?! »
Je levai les yeux vers elle et me contentai pour toute réponse de hausser les épaules. Elle s’apprêtait à répondre quand un cri déchirant se fit entendre juste à côté de nous.

« Mon ipode nano rouuugeeee !!!!!!!! »

Nos regards se tournèrent en même temps vers l’infortuné Ryu qui fouillait désespérément dans ses poches, manifestement au bord des larmes.
Kousuke s’approcha de Ryu pour tenter d’en apprendre plus sur cette soudaine crise de désespoir. Il commença à l’interroger, mais se heurta à chaque fois à la même réponse incompréhensible.

« Mon ipode nano rouuuuugeee !!!!!!!! »

C’était plus que ne pouvait en supporter Keyntha qui s’approcha du pleurnicheur et le secoua un bon coup.

« Quoi ton ipode nano rouge ?! C’est quoi un ipode nano rouge ?!
- Sniif. C’est…mon baladeur…snif…mp3…il a disparu… »

J’étais sur le point de demander ce qu’il entendait par baladeur mp3 lorsque Kousuke se mit à son tour à pester bruyamment.

« Aah c’est pas vrai !
- Que se passe-t-il ? »

Il soupira

« Le moins qu’on puisse dire c’est que ce monde est vraiment mal fréquenté ! On dirait que quelqu’un s’est amusé à nous voler nos affaires... »

Je pâli, tout en portant ma main à la poche de mon pantalon. Le bijou que m’avait offert Haiden quelques jours plus tôt brillait par son absence. Je balayai rapidement les lieux du regard, dans le faible espoir d’obtenir un indice sur la direction prise par les voleurs. Mais il n’y avait dans le secteur pas âme qui vive, exception faite d’un…homme qui semblait dormir profondément contre un arbre à quelques mètres de nous. Il portait long ses cheveux blond-roux et était vêtu d’une tenue particulièrement étrange, que l’on aurait dit découpée dans quelque sac. Une chèvre se délectait de l’herbe bleue à côté de lui. Peut être pourrait-il nous renseigner…Keyntha avait manifestement eu la même pensée que moi, car elle se dirigea d’un pas décidé vers l’infortuné dormeur.

« Hey toi ! »

Je m’approchai à mon tour de l’autochtone, suivie par un Kousuke méditatif et un Ryu gémissant. L’homme ouvrit les yeux.

« Hmm ?
- Où sommes nous ?!? »

Il referma les yeux en soupirant.

« Devant moi. »

Kousuke prit la parole

« Nous ne sommes pas d’ici.
- ça se voit.
- On nous a volé nos affaires. Et mon…et mon…IPOOOO »
Je lançai un regard assassin vers le pleurnicheur qui finit sa phrase quelques tons en dessous.
- de nano rouge »
Puis je me tournai vers l’homme allongé sur le sol.
« Excusez mes compagnons. Savez vous où se trouve le poste de milice le plus proche? »
Il écarquilla les yeux, dans ce qui semblait être un effort surhumain avant d’esquisser un sourire amusé.
« ça fait des années qu’il n’y a plus de milice ici. »
Il soupira. Je n’aurai su dire après l’avoir entendu s’il était peiné de cet état de fait, ou tout simplement fatiguée à l’idée de faire une phrase aussi longue.
« Depuis que le pays de Ryugu a pris son indépendance, la seule loi qui règne ici est celle du plus fort. »
Il laissa passer quelques secondes avant de poursuivre.
« Si vous voulez récupérer vos affaires, va falloir le faire tous seuls.
- Vous vous fichez de nous là ?! » commença à s’énerver Keyntha

L’homme haussa les épaules pour toute réponse et referma les yeux. L’hystérique était sur le point de faire preuve une nouvelle fois de son sens de la diplomatie habituel quand Kousuke posa une main sur son épaule, l’incitant au calme. La jeune femme se força à inspirer profondément et reparti vers l’endroit où nous étions arrivés. Kousuke et Ryu lui emboîtèrent le pas.

« Excusez le dérangement. »
L’autochtone acquiesça d’un signe de tête. Quel dynamisme…
Sans me préoccuper davantage de cet individu, je rejoignis les autres pour poser la question que tout le monde se posait.

« On fait quoi ?
- On les retrouve et on les frappe jusqu’à ce qu’ils nous rendent nos affaires !
- Très constructif comme idée Keynthara…et on les retrouve comment ?
- J’ai peut être une idée… »
Nous nous tournâmes vers Kousuke qui poursuivit
- Je peux localisé…par magie…ce qu’ils nous ont volé. »
Une lueur d’espoir s’alluma dans les yeux de Ryu
« Tu peux retrouver mon…mon…
- En théorie. »

Kousuke ferma les yeux un instant. Nous le regardions, plus silencieux que des tombes. Puis il ouvrit les yeux et désigna une direction d’un geste de la main.

« Par là.
- Allons y ! s’exclama Keynthara
- Sans armes, sans rien ? Alors que nous ne savons pas ce qui nous attend ? Grande idée…
- Tu as une meilleure solution Nemesia ? »
Je haussai les épaules.
« Pas vraiment…
- Alors on y va. »

Et bon gré, mal gré, notre petite troupe se dirigea vers la sortie du parc, Kousuke et Soel en tête avec Keynthara. Ryu et moi derrière.
Alors que nous approchions des premières habitations, nos narines furent envahit par une odeur particulièrement pestilentielle.
« Par les dieux ! Quelle est cette odeur ?!
- Je crois que voici la réponse à ta question… »
Nous venions de passer les grilles du parc, et Kousuke me désignait les ruelles, où s’entassaient une quantité astronomique d’immondices. Je grimaçai
« J’espère que les autres ont plus de chance que nous. »

En dépit de la puanteur, nous continuâmes à avancer dans les rues de la ville. De temps à autre, Kousuke s’arrêtait, et répétait sa manœuvre de localisation. Puis nous continuions. Peu à peu, l’odeur se fit moins insupportable et je recommençai à respirer à peu près normalement, quand une demi-douzaine d’hommes armés jusqu’aux dents firent irruption devant nous. Celui qui semblait être leur chef nous adressa un sourire qui n’avait rien d’amical avant de prendre la parole.

« Vous nous avez fait attendre. »

Enjoy...=D Bon quelques petites informations complémentaires sur l'autre topic ^^

Bon, à moi... C'est mon premier post, soyez indulgents !

Nom : Irving
Age : Dans la vingtaine : lui-même l’ignore exactement. (Mais moi, je sais que c’est 22. Cela dit, ça n’a strictement aucune importance ^^)

Apparence physique : Le plus frappant, chez Irving, sont sans doute ses longs cheveux blonds roux, ondulés et volumineux, masquant en partie son visage. Ses yeux bleus et son teint clair en feraient le profil type du rouquin pâlichon si de longues années de vie en plein air ne l’avaient pas recouvert d’un léger hâle, en plus des taches de rousseur.
Par ailleurs, il est grand (1m84) et assez baraqué, ce qui est surprenant pour quelqu’un dont l’activité principale est la sieste. En plus de ses cheveux, il porte bouc, favoris et barbe de trois jours (voire 4 ou 5), et son système pileux le gratifie d’une petite touffe de poils roux au niveau du plexus solaire, ce qui est, sans nul doute, du plus bel effet.
En ce moment, ses vêtements se composent d’une large verse sans fermeture et d’un genre de akama, (pantalon de kimono), mais plus court, et attaché à la taille par des bandelettes. Il marche pieds nus. Pour la petite histoire, il a échangé ses vêtements, comme la plus part de ce qu’il possède, contre un peu du lait de Douce, sa chèvre.

Portrait d'Irving :


Pour avoir une meilleure idée de ses vêtements :


Caractère : Flegmatique, feignant, lymphatique, paresseux… la plus part du temps. D’un naturel très calme et contemplatif, il vit de troc en se promenant dans la campagne, parce que le capitalisme, c’est mal. Il n’aime pas les villes et s’y sent mal à l’aise, et d’ailleurs recherche peu la compagnie des autres humains, leur préférant de loin Douce. Cependant, il n’est pas contre une escapade champêtre avec une fille, jolie si possible. (Il est un peu macho, aussi, mais pas phallocrate.) Irving fume toutes sortes de choses, mais son mélange préféré est menthe/basilic.
Il aime rêver aux beautés de la nature, et compose pour lui-même des poèmes en prose qu’il n’écrira jamais. Dans un monde idyllique, il ne ferait que ça.
Mais Irving ne vit pas dans un monde idyllique. Et il lui arrive de courir vite. Il sait également défendre ses idées avec plus de conviction qu’on en attendrai de lui.

Monde d’origine : Si j'en dis trop, dites le moi, j'éditerai... Depuis que le pays de Ryugu a pris son indépendance, il est sans cesse attaqué par les habitants de Zenmen, pays voisin, partisans de l’Ordre Nouveau Universel (ONU), prônant un retour aux valeurs traditionnelles. Car à Ryugu vit une population assez décadente où règne le désordre, souvent la criminalité. Il existe aussi quelques communautés essentiellement rurales où vivre d’amour et de troc est encore possible… a condition de courir vite quand les partisans de l’ONU ont décidé de venir mettre de l’ordre dans tout ce joyeux bordel. Il n’y a pas de gouvernement.
Sinon, le pays de Ryugu possède des caractéristiques assez intéressantes, comme le ciel vert, l’herbe bleue, et d’autres merveilles du monde végétal et animal dont l’énumération serait aussi longue que fastidieuse, mais n’a pas de magie propre. Sa technologie est proche de la notre si ce n’est que l’informatique n’a pas encore fait sa révolution. (Souvenez vous, ce n’est pas si loin… ;-) Y pratiquer la magie, pour ceux qui en sont capable, y est d’ailleurs sensiblement plus difficile que sur Terre, par exemple.

Histoire : Il y a peu de choses qui n’ont pas encore été dites et que je peux vous révéler maintenant. Irving est un enfant trouvé. Il a été élevé dans une ferme où il était domestique, et où il a contracté les premiers signes de son irrémédiable allergie au travail. Il en est parti vers douze ans en emportant Douce.

........................................

Volupté. L’air est frais et doux, embaumant du parfum des fleurs, je me sens merveilleusement bien. Légèreté. De tous cotés, mes amis les canards, leurs plumes rouges étincelant dans le soleil couchant, sont les compagnons de vol idéaux. A mille pieds au dessous de moi, le paysage paisible de la forêt révèle ses beautés. Ah, c’est si bon !

Tout à coup, un des canards s’adresse à moi. Je m’approche de lui en battant des bras, il me répète plus distinctement :

« Monnipodnanorouj ! »

L’image des canards, du soleil couchant et de la forêt se brouilla alors, et j’ai été tout à fait tiré du sommeil par des petits jappements hystériques. Visiblement, Douce et moi n’étions plus seuls dans le parc. Lisier de porc ! Ne pas m’en préoccuper. Il n’était peut être pas trop tard pour retourner dans mon merveilleux rêve.

Les étrangers s’agitaient. Ils s’étaient faits détrousser. Ballot ! Mais ça leur apprendrait à se promener benoîtement dans la région avec leurs objets de valeur. Non, en fait, ça leur apprendrait à avoir des objets de valeur. La tension était à son comble… Tsss… Quelle perte d’énergie.

Au bout de quelques minutes, ils remarquèrent ma présence. Une des nanas, celle qui parlait le plus fort et était fagotée comme pour une soirée cuir et métal, s’approcha de moi :

« Hey, toi ! »

Pas très sympathique, ma foi.

« Hmm ?
- Où sommes nous ?!?
- Devant moi… »

A question idiote, comme on dit… Ils se sont tous rassemblés autours de moi. La sado-maso, une autre nana, avec l’air d’avoir avalé un manche à balai, et deux mecs, deux gamins… L’un d’eux dans le genre bellâtre, l’autre, celui dont les beuglements m’avaient tiré du sommeil, toujours en train de couiner.

Ils n’étaient pas du coin. Ils m’ont un peu interrogé, mais comme ils étaient vraiment à la ramasse, j’ai préféré ne pas m’attarder sur le sujet. Au bout d’un moment interminable :

« Excusez-le dérangement. »

Les étrangers eurent un autre conciliabule, firent des gestes curieux et des grimasses ridicules, repartirent tous ensemble en direction de Mudtown.

J’ai essayé de me rendormir, sans succès. Quelque chose me travaillait. Corne de bouc ! D’où venaient-ils ? Pas de Zenmen, visiblement… Mmmm… Je m’en roulais une petite à la menthe et au tabac. Ca aide à réfléchir.

Mon hypothèse préférée : d’autres pays avaient envoyé des informateurs à Ryugu pour y comprendre notre merveilleuse organisation agouvernementale, apolitique et libre. La révolution était-elle en marche finalement ? Le monde entier allait-il enfin vivre d’amour et d’eau fraîche ? Mmmm… Quelle perspective exaltante… Fiente de hibou ! Ca méritait une bonne sieste, encore fallait-il en être sûr. Il était temps de prendre une décision.

Sans même prendre le temps de finir ma clope, je me suis remis sur mes pattes. J’ai jeté un dernier coup d’œil à Douce, qui broutait tranquillement. J’espérais qu’elle serait toujours là à mon retours : je ne l’attache jamais.

Je n’ai pas eu trop de mal à retrouver la trace des étrangers sans me presser. Heureusement, ils avaient laissé une forte odeur derrière eux, un mélange d’essence brûlée et de sang humain. Mais mes craintes se confirmèrent, les faubourgs de Mudtown se rapprochaient, avec leurs tas d’immondices et leurs rues pavées, d’où dépassent toutes sortes de choses pour vous écorcher la plante des pieds, épingles, seringues… Rien ne vaut un bon gazon, moi je dis !

Retrouver leur piste était plus difficile ici. L’odeur… Un coup de pot, je les ai rattrapé assez rapidement. J’ai continué à les filer jusque dans les beaux quartiers, où vivent les derniers partisans de l’ancien régime, et aussi ceux de l’ONU.

Tiens, justement… Une brigade de l’ONU leur tombe dessus. Ils ont l’air de les connaître… étrange. En tout cas, ça doit pas être ces gars la qui vont nous faire la révolution mondiale. Chiure de mouche ! Que manigance l’ONU ?

Douce n’aura pas de nouvelles de moi de si tôt. Je vais essayer d’en savoir plus…

...........

Voilà. Une présentation assez longue mais un premier post assez court. J'espère que ça vous va, je peux encore éditer. Si vous avez des questions n'hésitez pas à les poser dans le topic de discution !

Nom : Milès Teg

Age : 48 années standart

Caractère : très strict, il fait passer la discipline avant tout. De par sa formation militaire, il a l’habitude de recevoir les ordres plutôt que les donner, même si son grade l’amène parfois à devoir prendre des décisions, ce qu’il ne fait qu’avec réticence. Il ne remet jamais en cause les décisions de ses supérieurs, et ne brille pas par son originalité ou son sens de l’humour. Bref, un pur produit de l’armée, faisant passer le devoir avant tout. Il montre également une grande méfiance envers toute nouveauté, et particulièrement envers toute créature intelligente n’étant pas humaine.

Apparence physique : mesure 1m92, très large d’épaule, sa stature impressionnante est encore accentuée par l’armure de combat qu’il porte en permanence, le tout rehaussé d’un casque de protection qu’il n’ôte que très rarement. Ila le crâne entièrement rasé, et son visage est couturé de cicatrices récoltées au fil des campagnes militaires auxquelles il a participé.

Histoire : né sur le monde de Salusa, planète désolée et battue en brèche par des tempêtes extrêmement violentes, Milès Teg s’est retrouvé face à la même alternative que tous les natifs de ce monde : s’endurcir ou mourir. A l’âge de 15 ans, il est pris en charge par la Fédération Solarienne, qui lui fait subir la formation de Marine, comprenant, outre un entraînement inhumain entraînant le décès d’environ deux tiers des candidats, des modifications génétiques importantes visant à améliorer les performances physiques, ainsi qu’un conditionnement mental intensif visant à s’assurer de la loyauté des soldats de la Fédération. Après cinq années, Milès Teg est versé dans la Troisième Compagnie d’infanterie des Marines et envoyé sur la Bordure extérieure combattre les ennemis de la Fédération. En près de trente années de guerre, il a servi dans quatre campagnes militaires de grande ampleur, gravissant petit à petit les échelons pour atteindre le grade de sous-lieutenant.

Monde d’origine : Salusa, monde désolé servant de terrain de recrutement à l’armée de la Fédération Solarienne, les conditions épouvantables qui y règnent assurant en effet des recrues plus endurantes que la moyenne, et offrir une chance à ceux qui y ont vécus de pouvoir quitter cette planète, même pour aller combattre, est bien souvent suffisant pour faire créer un fort sentiment de gratitude à l’égard de la Fédération, dont la domination s’étend sur près de 400 mondes différents, grâce à un niveau technologique avancé, reposant sur le voyage interstellaire.





-On approche de la cible, sous lieutenant. Tenez vous prêt.
-Bien reçu pilote.

Je procédais aux dernières vérifications de mon équipement. Nos formations nous apprenaient que la vie d’un Marine se jouait sur d’infimes détails. Et l’état de son équipement était un énorme détail. Je vérifais le chargeur de mon arme, ainsi que le niveau d’énergie de mes systèmes de survie. Partout autour de moi, les autres membres de l’escouade faisaient de même, dans l’expectative du débarquement. J’achevais de régler les capteurs de mon casque avant de me tourner vers mes hommes.

-Bon, pour ceux qui auraient le crâne un peu dur ou qui se seraient endormis durant le briefing. Notre objectif est d’aborder ce qui semble être une station spatiale à l’abandon sortie de nulle part. On entre, on fouille, et on ressort. Surtout, on ne touche à rien, ça, c’est le boulot des scientifiques qui passeront après nous. Je vous rappelle qu’on a pas la moindre idée de qui a fait ce truc et d’où il sort, donc je vous recommande la prudence.
-Pffff, des Xenos, à tous les coups.
-Peut être. C’est à nous de nous en assurer. Et surtout, de nous assurer que le coin est bien désert. Des questions ?

Le caporal Krueger leva la main.

-Oui. Pourquoi c’est à nous de nous occuper de cette merde ?
-Excellente question, caporal. Voici la réponse : parce qu’on est des putains de Marines de cette putain de Fédération, et qu’on est payés pour aller se coltiner tous les trucs bizarres qui apparaissent aux quatre coins de la Galaxie. Cela suffit il à vous éclairer ?

Des rires discrets parcoururent la soute du vaisseau.

-Merci d’avoir partagé vos lumières avec moi, mon lieutenant.
-Je vous en prie, caporal. Maintenant, tous en place, débarquement imminent.

Le vaisseau trembla lorsque son pilote entama la manœuvre d’accostage. Sa vitesse décrut, avant de se retrouver en vol stationnaire et de se poser au sol. Un sifflement aigu retentit lorsque la porte arrière s’ouvrit, libérant ses passagers.

-Déploiement ! Go, go, go !

La scène était toujours la même. Nous l’avions répétée des centaines de fois en entraînement virtuel, et l’avions appliquée à chaque débarquement en milieu potentiellement hostile. Chaque homme savait ce qu’il avait à faire. Les Marines se positionnèrent en arc de cercle, couvrant le vaisseau contre d’éventuels assaillants. En treize secondes, les neuf membres de mon escouade étaient à terre. Je balayais rapidement la zone à l’infrarouge, avant de transmettre à l’équipage resté à bord.

-RAS. On commence la progression.
-Bien reçu, sous lieutenant. Bonne chance.
-Caporal ! Rapport des lieux.
-Gravité à 0,71 points. L’atmosphère est irrespirable, mais nos armures nous fournissent une autonomie de cinq heures.
-Ok, plus qu’il ne nous en faut. En route.

Le silence à bord de l’endroit était presque total, uniquement troublé par le bruit de nos bottes d’acier qui claquaient sur le sol métallique. Les lieux semblaient bel et bien déserts. Néanmoins, je ressentais une certaine appréhension… Tout était si étrange, ici… La construction ne ressemblait à rien de connu. D’étranges symboles ornaient les parois, mais j’aurais été bien incapable de dire ce qu’ils signifiaient. Ce qui m’inquiétait surtout, c’était à quoi pouvait bien servir cet endroit… Ma vision fut soudain troublée par des parasites, rendant mon environnement flou. Et apparemment, je n’étais pas le seul à avoir ce problème.

-Eh, mes capteurs déconnent !
-Moi aussi.
-Doit y’avoir une source d’énergie quelque part dans ce tas de ferraille qui perturbe les circuits.
-Ok, passez en mode auxiliaire.

La solution nous permit de retrouver une vision de notre environnement à peu près normale. Si comme les hommes le pensaient, le problème venait d’une source d’énergie à bord, il fallait qu’on la trouve et qu’on sache de quoi il retournait exactement.

-Eh, mon lieutenant, venez voir ça !

J’accourais auprès du Marine qui m’avait appelé, avant de contempler, ébahi, le spectacle offert par la salle. Il s’agissait d’une pièce gigantesque, équivalente aux cathédrales du Vieux Monde que j’avais vu en représentations holographiques. Où que l’on pose son regard, on voyait une multitude de symboles ésotériques au sens obscur. Et au centre se trouvait une sorte d’arche métallique. Le caporal Krueger eut un sifflement admiratif.

-Qu’est ce que c’est que ce truc ?

Un soldat avança une réponse hasardeuse.

-Une porte ? C’est l’impression que ça me donne, en tout cas.
-Racontez pas de conneries… Les crânes d’œufs de la Fédération essayent depuis des années de parvenir à ouvrir des portails pour voyager directement d’un coin à l’autre de l’univers, et ils arrivent à que dalle. Y’a pas moyen que ce genre de technologie puisse exister, et encore moins dans ce tas de boulons déglingué.

Je m’approchais à pas lents de la construction, fasciné par son architecture unique.

-Eh, soyez prudent, mon lieutenant !
-Pas de panique, quoi que fasse ce truc, on dirait que ça fait longtemps qu’il ne fonctionne pl… Qu’est ce que c’est ?

Un bourdonnement sourd venait de se faire entendre, mais j’étais incapable d’en localiser la source. J’entendis les membres de l’escouade lancer des exclamations sourdes comme ils tentaient de comprendre ce qui se passait. Et je devais avouer que je n’étais pas en reste…

-‘Tain, il se passe quoi, là ?
-Eh, mes capteurs s’affolent !
-Je détecte une poussée d’énergie… Oh merde, ça vient de l’Arche !

Je me retournais pour lui faire face, observant, presque hypnotisé, une boule de lumière apparaître en son centre… Et qui grossissait à vue d’œil. Les senseurs de mon casque cessaient tous de fonctionner les uns après les autres, tous les instruments s’affolant, incapable de me fournir une quelconque information sur ce qui était en train de se passer. Je levais mon arme devant moi, dans une tentative dérisoire pour faire cesser le phénomène. Mais il n’y avait aucune cible sur laquelle tirer… Bientôt, je me retrouvais presque aveugle, ne distinguant que vaguement les contours des formes… En revanche, ma radio continuait à fonctionner, apportant à mes oreilles les voix angoissées des membres mon escouade.

-Mon lieutenant, reculez !
-Ca devient dangereux, là…
-Barrez vous !

Je fis volte face, tentant de m’éloigner de l’Arche… Mais trop tard. La lumière dorée m’environna de toutes part, m’enveloppant dans un linceul éblouissant. Je fermais les yeux, détournant le regard devant cette lueur aveuglante, semblable au soleil lui-même. Quand je les rouvris, j’étais sur un chemin de pierre primitif, dans un environnement sauvage, sans autre trace de civilisation. En revanche, de l’arche, nulle trace, pas plus que de mes hommes.

Jamais je n’avais été en proie à une telle confusion. Comment est ce que je me suis retrouvé ici, alors que j’étais encore à bord de la station il y a un instant ? Et d’abord, c’est où, « ici » ? Mes capteurs se remettaient en route, me communiquant les renseignements qu’ils pouvaient. L’atmosphère était respirable, gravité à 0,93 points. En revanche, il n’y avait aucune information sur la localisation dans l’espace de ma position, et encore moins du nom du monde sur lequel j’avais échoué. J’ôtais mon casque, laissant le vent me rafraîchir le visage, et observant de mes propres yeux mon environnement. Ce qui me valut un choc. Toute la végétation avoisinante était de couleur bleue, tandis que le ciel, quant à lui, prenait des teintes de vert. C'est quoi ce bordel... Attends ! La radio ! Peut être que… Me saisissant du transmetteur, je faisais une tentative.

-Caporal ? Ici le sous lieutenant Teg ! Vous me recevez ?

Seuls des parasites me répondirent. Je tendais l’oreille, cherchant au milieu des grésillements quelque chose qui aurait pu s’apparenter à une réponse…

-Soldats ? Est-ce que quelqu’un me reçoit ? Pilote ?

Toujours rien. Je devais être hors du champ. Mais peut être qu’en passant sur le canal d’urgence… Les vaisseaux de la Fédération parcouraient toute la Galaxie, il devait bien y en avoir un dans le coin !

-Message de détresse en provenance du sous lieutenant Milès Teg, attaché à la troisième compagnie du corps des Marines de la Fédération Solarienne. Je suis échoué sur un monde inconnu, demande assistance et rapatriement dans les plus brefs délais.

Encore une fois, pas de réponse. C’est pas vrai ! Embrassant d’un regard le paysage, je contemplais les collines qui s’étendaient à perte de vue… Ou diable est ce que je pouvais être ! Jamais vu un monde qui puisse ressembler à celui ci. C’est alors que je me rendis compte que je n’étais pas seul…

Le double de saki termina de se former de l'autre côté des barreaux. Sous nos yeux perplexes, le modèle ressemblait parfaitement à sa créatrice à part que ses cheveux était d'un blond étincellant et qu'elle portait des yeux bleus profond,elle portait des habits militaires comme ceux que l'on avait vu sur les soldats qui gardaient l'entrée. A ce moment là deux autres soldats descendirent les escaliers et se dirigèrent vers nous. La tention augmenta d'un coup, Saki' s'écarta de notre cachot et alla à la rencontre des deux hommes.

premier homme: _"Que faites vous ici?

Saki': on m'a donné l'ordre de surveiller les étrangers et de donner un rapport précis de leur aptitude pour facilité l'arrestation des rebelles. Et je peux savoir pourquoi vous n'étiez pas à votre poste?

deuxième homme: Il n'y a pas assez de soldats dans cette P***** de prison. On ne peut pas assurer la garde et la restauration des prisonniers. Depuis que la loi a été appliqué il est devenu difficile de tout faire, je donnerai cher pour revenir au temps où on laissait creuver de faim ces sales chiens.

Saki': Ne vous en faites pas, demain vous en serez débarrassé. Je vous laisse car je dois retourner sur le lieu de l'arrestation.

Sur ces mots, Saki' s'éloigna avec un regard froid et des pas serein. Les deux hommes lancèrent à travers les barreux des morceaux de pain dur et une loge de soupe transparente.
Je fus le premier à me jeter dessus avec Mushu et à engloutir le plat, alors que Nodoka restait assise sur le sol, impassible. Pour Naomi s'était la misère, elle n'aurait jamais pensé finir dans un cachot à manger un caillou avec du jus de chaussette. La seule vue du liquide dans cette loge mal nettoyé lui donnait envi de vomir, sans parler de l'odeur répugnante qui en sortait. Elle essaya tout de même de grignoter son pain en regardant le poivron siffler tout ce qu'il lui passait sous le nez. A ce moment là elle pensa que son compagnon devait pas être humain pour accepter de manger n'importe quoi.
Saki n'avait pas bougé depuis qu'elle avait formé son double. Des plis sur son front indiquaient qu'elle était en pleine concentration et qu'il ne fallait mieux pas l'embêter. Mais justement, une fois avoir fini la ration de Nodoka et la soupe de Naomi, je tapota le bras de Saki pour lui demander si elle voulait son pain. Elle riva ses yeux vers moi et lança une sorte d'incantation bizarre pour ensuite replonger dans sa concentration. Je pris cette réponse pour un non et j'avala le morceau mais au bout de 2 minutes mon corps commença à grossir. Mes doigts de pied firent sauter mes chaussures et mon ventre gonfla comme un ballon. Au bout de 5 minutes j'étais devenu une grosse boule de bowling. Sous mes cris de terreur Nodoka s'approcha et me colla sa main sur la bouche pour faire apparaitre un sparadra. Elle en profita pour me dire que c'était bien fait ce qui m'arrivait et que la prochaine fois je devrais plus réfléchir avant de faire chier tout le monde (T__T).
Naomi ne m'aida pas non plus et elle s'amusa à me faire rouler dans la pièce et à me chatouiller les orteils.

Pendant ce temps Saki' se dirigea vers les longs couloirs ornées de tapis rouge pour trouver la sortie. Ces couloirs étaient remplis de tableaux et de portes mais tout semblait étrangement vide. Arrivée à la porte centrale elle descendit les marches et s'éloigna du palai pour aller chercher de l'aide en ville. Aprés quelques minutes de marche elle recontra une jeune femme qui promenait son bébé, elle l'acosta.

Saki':"Bonjour madame, je suis chargée de faire un rapport sur les rebelles qui ont été capturé ce matin. Savez vous ce qu'ils ont fait ?

la jeune femme: je suis une bonne citoyenne et je ne trahirais pas les Zenmitiens.

Saki', O___O ???: mais...euh.....

La jeune femme pris son bébé et s'éloigna en courant, laissant Saki' sur le carreau. Décider à trouver des infos, elle trouva une vieille dame assise sur un banc.

Saki': Bonjour madame, je suis un soldat recrutée pour améliorer la défense de notre armée et je dois faire un rapport concernant l'arrestation de ce matin, pouvez vous m'aider?

la vieille dame: non, je ne veux pas être complice!!! laissez moi!!!

Saki': O___O???? ils sont fous ces gens!!!"

Saki' essaya toute la matinée d'avoir des infos mais toutes les réponses étaient similaires. Personne ne voulait lui dire quoi que se soit et elle était entrain de perdre un temps trés précieux. Arrivée en début d'aprem, elle décida de retourner vers le palai, peut être que là-bas il y aurait quelqu'un qui accepterait de lui parler. Elle marchait dans les rues en réfléchissant aux réactions bizarres des habitants quand soudain elle sentit que quelqu'un lui prenait son bras et la tira vers lui. Elle se retrouva dans une ruelle sombre coincée par deux habitations, il y avait à peine la place d'être à deux et elle ne pouvait pas voir son agresseur. Celui-ci avait posé sa grosse main sur sa bouche pour éviter les cris et il lui chuchota dans l'oreille.

L'homme étrange:" les gens d'ici ne posent pas de questions car c'est succeptible d'être à l'origine de complot. Tu es bizarre pour être un soldat et trop naïve pour être une rebelle. Je vais enlever ma main mais tu ne vas pas crier sinon je te transperce de par en par."

Saki' fit oui d'un geste de la tête et sentit la pointe de l'arme dans son dos une fois que l'homme retira sa main. Il lui posa des questions en relation avec l'arrestation de ce matin et elle pût enfin avoir des réponses à ses questions.
L'homme lui appris qu'il exitait un autre pays relié par un pont qui était l'inverse de celui-ci, il lui expliqua aussi que les rebelles se faisaient pendre le lendemain de leur arrestation lors d'une grande fête où été présent que les gens hauts placés. Il lui appris que demain n'était pas un jour d'exécussion comme tous les autres car des invités de Ryugu allaient participé au spectacle pour ensuite signer des contrats d'alliance. Il finit par dire que les rebelles ne laisseront pas faire ces riches et qu'il est hors de question de signer des traités avec les zenmitiens.
Saki' ne pouvait toujours pas voir le visage de cet homme mais à entendre sa voix il devait avoir la 40ène. Elle tenta de lui demander comment on pouvait sortir des cachots mais celui-ci la poussa dans la rue centrale et disparu sans rien dire. Ne comprenant pas son geste elle regarda autour d'elle et aperçu une troupe de soldats débouler à sa droite, ils passèrent devant elle sans même la regarder et disparurent au premier carrefour. Un peu perturbée par les évènements Saki' continua son ascension vers le palai.

(voilà un petit truc ^^, je laisse faire la suite aux autres. Si il y a un souci vous me le dite et je vais mettre des précisions sur l'autre topic)

C’est alors que je me rendis compte que je n’étais pas seul…

De fait, un groupe de d’autochtones était rassemblé à quelques centaines de mètres. Apparemment, ils ne m’avaient pas repérés, mais je gagnais néanmoins une position moins exposée afin de limiter les risques – tout en maudissant ce terrain bleu sur fond vert, loin d’être propice au camouflage. Première chose à faire : observer. Tout d’abord, je n’étais pas en rase campagne, comme je l’avais songé au premier abord, mais bel est bien dans une ville… Apparemment, je me trouvais pour l’heure dans une sorte de parc naturel,au panorama assez plongeant… Mais de l’autre côté où se tenait le rassemblement, c’était bien une ville… Du moins une sorte de ville. Parce que ça faisait bien 500 ans que plus personne n’utilisait de la pierre ! Seuls quelques monuments historiques étaient encore dans ce matériau, mais là… Quant aux autochtones. Déjà, il semblait que je n’étais pas tombé sur une planète Xenos, tous les individus avaient une apparence humanoïde standart, ce qui était un minimum rassurant. En revanche, les vêtements ne ressemblaient à rien. Bon, six d’entre eux semblaient en uniforme, mais je n’avais jamais vu une unité de garnison planétaire ayant quoi que ce soit qui ressemble à ça… Et leur armement paraissait un peu… archaïque. Quant à ceux qui étaient visiblement l’objet de l’attention des hommes armés, ils étaient encore plus étranges. Des vêtements tous plus bizarres les uns que les autres, ils formaient un groupe pour le moins disparate… Des civils ? Des criminels ? C’est alors que je remarquais cette… chose, sur l’épaule d’une des gamines. Mais qu’est ce que c’est que ce truc ? La forme rappelait vaguement un Sciuridé… Si l’on oubliait les excroissances (osseuses ? impossible d’en être sûr…) sur sa queue… Et sa couleur bleue et blanche. Créature xenos ? Nouvelle espèce génétiquement modifiée ? Tsss, mais ou est ce que je suis tombé ?

C’est alors que l’une des filles passa à l’action, mettant au sol les hommes armés en quelques instants, sans rencontrer d’opposition digne de ce nom. Je fronçais les sourcils. Et ils osent se considérer comme des soldats ? Du peu que j’en avais vu, ils manquaient sérieusement d’entraînement. Ils n’auraient pas tenus un jour sur Salusa… Quant à la fille, la technique était intéressante, mais ça restait bien trop tendre. Première règle dans un combat : chaque coup doit être donné avec l’intention de tuer, pas pour faire admirer son style. Et les laisser en vie était tout simplement une aberration. Je secouais la tête d’un air incrédule. Néanmoins, j’étais toujours incertain de la marche à suivre… Ces types pouvaient très bien être des criminels… Et les soldats connaissaient peut être un moyen de regagner les systèmes centraux (parce qu’à priori, un monde comme celui là devait être très éloigné du cœur de la Fédération…). Remettant mon casque, je m’apprêtais à faire mouvement… Quand je me rendis compte de mon erreur. Mes capteurs me signalèrent instantanément la présence de deux individus dans mon dos. Avant d’avoir pu esquisser un geste, une voix retentit.

-Mains en l’air !

J’étouffais à grand peine un juron. Sur ce coup, j’avais manqué aux plus élémentaires règles de prudence. Toujours activer ses systèmes de repérage dans un environnement potentiellement hostile. Maudissant ma stupidité, je lâchais mon fusil d’assaut, avant de me retourner lentement, pour faire face à deux hommes vêtus de la même manière que ceux qui gisaient inconscients en contrebas. Ils marquèrent un temps d’hésitation en détaillant mon armure de combat.

-Eh bien… Qu’avons-nous là ? Un espion ? Tu viens de Zemni, peut être ?

Derrière mon casque, je haussais un sourcil. Ces types n’avaient jamais VU un marine de la Fédération ? D’accord, les tâches de base étaient confiées aux FDP, mais tout de même… Un civil, et à plus forte raison un militaire devait être capable de nous identifier au premier coup d’œil.

-Sous Lieutenant Milès Teg, troisième compagnie des Marines de la Fédération Solarienne. Quel est votre unité… soldat ?

J’avais cherché à identifier son grade, mais il n’y avait pas de trace de galons militaires… Je préférais ne pas trop songer à l’autre hypothèse, qui était que je n’avais simplement pas pu les reconnaître comme tels. Les deux hommes prirent un air surpris.

-Fédération Solaquoi ? Jamais entendu parler de ce pays. Tu serais pas en train d’essayer de te foutre de notre gueule, par hasard ?

J’accusais le choc. La Galaxie était vaste, mais jamais je n’aurais imaginer tomber dans un coin où la Fédération était inconnue ! Non, c’était impossible… Tous les mondes humains étaient sous notre contrôle… Alors… Etais-ce des Xenos en réalité ? Ou une planète oubliée par l’Administration ? Aucune hypothèse ne semblait avoir de sens… C’était… peut être une erreur ? J’étais tombé sur les deux idiots de la garde ? L’un d’eux émit un sifflement.

-Eh, t’as déjà vu un matos comme ça ? File moi cette épée, tiens…

La seule mention de cette idée suffit à me faire avoir un haut le corps. Remettre mes armes à ces types ? Jamais l’un d’entre nous ne s’était laissé constitué prisonnier ! Mais… La situation était confuse. Il se pouvait que nous soyons dans le même camp, malgré les apparences… Eh merde, pourquoi est ce que c’est à moi de devoir prendre une telle décision ?

-Allez, dépêche ! De toute manière, tu vas finir au trou sous peu, le temps qu’on décide de ton sort. Si t’es sage, t’auras peut être une remise de peine pour bonne conduite ?

L’autre eut un rire qui sonnait peu agréablement à mes oreilles. Je finis par prendre une résolution. Je portais la main au fourreau de ma lame énergétique, tendant au plus proche la poignée de l’arme. Avant de lui saisir le poignet lorsqu’il tendit la main, l’étreinte de mon gant lui en brisant tous les os. L’autre homme leva son arme, mais ne put tirer comme je jetais presque son compagnon sur sa trajectoire de tir. D’un revers de la main, je me débarrassais du premier en frappant au niveau du cou, le craquement sonore me signalant que celui-ci ne me poserait plus de problème. Puis je repoussais le corps sans vie, l’envoyant heurter son compagnon en train d’essayer de trouver un nouvel angle pour ouvrir le feu. Il tomba à la renverse sous ce poids inattendu, et entreprit de se dégager en poussant un juron. Il n’était pas encore relevé lorsque je fus sur lui, séparant sa tête du reste du corps d’un coup de l’arme qu’ils m’avaient précédemment réclamée. Pour un adversaire sans protections, il n’était même pas utile d’activer le champ énergétique de l’épée… D’autant que j’avais le pressentiment que recharger mes équipements risquait de devenir très problématique, sous peu… Contemplant les deux corps sans vie, je ne pus m’empêcher de noter qu’au moins, leur sang était de couleur normale, lui.

Puis je reportais mon attention sur le groupe en contrebas. Ils étaient en train de s’éloigner, en compagnie d’un nouvel individu, vêtu de façon encore plus primitive que les autres, si la chose était possible. La logique voulait que je reste à l’abri jusqu’à la nuit, où je pourrai évoluer avec plus de discrétion (à la condition, bien sûr, que ce fichu ciel accepte d’être noir, et non rouge, jaune ou je ne sais quoi !), mais dans ce cas, je risquais de perdre les autochtones… Et après la scène qui venait de se dérouler, il semblait que ma situation risquait de devenir fort analogue à la leur. Prenant finalement le parti du moindre risque, je décidais de suivre à bonne distance, si possible sans être vu. Encore que j’aurais bien besoin de chance dans ce domaine… Priant pour que les rues soient peu fréquentées, j’emboîtais le pas de cette étrange troupe…

***

Le « voyage » me confirma ma première impression. Ce monde avait tout de ces représentations de civilisations pré-spatiales qu’on retrouvait parfois dans les documents historiques. Je n’avais pas aperçu un seul astronef dans le ciel, l’énergie des habitations semblait être fournie par une série de câbles (pain béni pour d’éventuels saboteurs…) et le déplacement à pied semblait être le principal moyen de locomotion. Finalement, la bande pénétra dans un logement encore plus rustique que les autres, et pourtant, nous étions déjà bien bas. Je me trouvais un poste d’observation surélevé sur le toit d’un des appartements alentours, essayant de deviner ce qu’ils pouvaient bien faire. En recalibrant les senseurs optiques de mon casque, je pouvais apercevoir leurs silhouettes à travers les murs, mais la scène semblait assez banale. J’ignorais combien de temps je restais sur mon perchoir, toujours indécis, attendant que « quelque chose » se produise. Le soleil avait entamé son déclin (sa course semblait plus rapide que celui de Solaria… Et bien plus que celui – ou plutôt ceux - de Salusa !) lorsque le « quelque chose » survint.

Une patrouille en armes, forte d’une bonne vingtaine d’individus progressait dans les rues… Et à en juger par sa trajectoire, elle se dirigeait droit par ici… Et comme les inconscients à l’intérieur n’avaient même pas songés à laisser quelqu’un faire le guet, ils risquaient de se faire cueillir en beauté… Voir exécutés sur place. Nul doute que la mort de deux soldats les avaient rendus furieux. Au rythme actuel, il leur faudrait… quatre minutes ? Peut être cinq. Maintenant, il fallait que je fasse un choix. Je pouvais partir et me débrouiller seul… Ou bien les prévenir du danger. Les deux solutions me semblaient aussi mauvaises l’une que l’autre. Hmmmph. Décidément, quelle journée pourrie. Je sautais du toit, l’armure absorbant l’impact au sol. Puis j’avançais d’un pas rapide vers la porte d’entrée, cherchant l’intercom. Evidemment, aucun… Même pas de sonnerie ? Je secouais la tête. Et une porte en bois, en plus… Mais je n’avais pas le temps de méditer sur l’arriération du lieu. Je frappais plusieurs coups répétés à la porte, sans réaction apparente de l’autre côté. Ils veulent se faire prendre, ou quoi ?

-Ouvrez, ouvrez tout de suite ! Vous êtes en danger !

Après quelques instants, bien trop longs à mon goût, la porte s’entrebâilla, laissant apparaître un visage blond, mal rasé et donnant l’air d’être à moitié endormi.

-Mouuuuui ?

Le casque dissimula la grimace que je ne pus réprimer. Il se moque de moi ou quoi ?

-Les hommes que vous avez attaqués arrivent. Si vous ne fuyez pas tout de suite, vous allez être piégés.

Une autre personne, que je reconnus comme étant celle ayant précisément assommés les soldats de tantôt, apparut à son tour dans l’entrebâillement, un regard mis surpris mi soupçonneux sur le visage, cherchant vainement à scruter un visage qu’elle ne pouvait pas voir.

-Mais vous êtes qui, vous ?!
-Sans importance pour le moment. Vous avez une voie d’évacuation ?
-Eeeeeeeeh ?
-Un couloir de retraite ?
-Hmmmmm ?
-Un moyen de fuir, bon sang !
-Ooooh. Oui, j’ai ça…

Il retourna à l’intérieur, ce que je pris pour une invitation à entrer. Je dus néanmoins me courber pour ne pas heurter le haut de la porte. Les autres personnes me dévisagèrent (enfin… façon de parler) avec surprise.

-Mais vous sortez d’où ?

Je fronçais les sourcils. Ils n’ont aucun sens des priorités ou quoi ?

-Nous ferons les identifications plus tard. Alors, cette sortie ?

L’homme blond, visiblement le propriétaire des lieux, détaillait d’un air vaguement absent le plancher. Puis, son visage s’anima –très légèrement- et il retira une planche du sol, puis une autre, laissant un passage assez large pour pouvoir passer par le sol. L’autre homme –enfin, le garçon- du groupe se tourna vers lui.

-C’est vous qui avez creusé ce tunnel ?

L’autre le regarda comme si il l’avait insulté.

-Il était déjà là quand je suis arrivé ici… Failli passer à travers le plancher durant ma sieste…

Réprimant un mouvement d’impatience, je demandais d’une voix plus dure que je l’aurais voulu.

-Et il mène où ?
-Dehors…

Il devint vite évident que nous n’aurions pas droit à davantage d’explication. Tout le monde s’engagea dans le tunnel souterrain, tandis que je fermais la marche. La dernière planche venait d’être remise en place lorsqu’un craquement indiqua que la porte d’entrée venait d’être enfoncée. Si ils faisaient une fouille approfondie, ils découvriraient certainement cet endroit… Raison de plus pour nous hâter. Néanmoins, ma position était très inconfortable, j’étais presque courbé en deux pour pouvoir avancer dans ce passage étroit. Les premières minutes de marche s’effectuèrent dans le silence, tandis que je jetais des regards fréquents derrière moi. Je n’aimais guère la perspective d’avoir à me battre là dedans, avec aussi peu de liberté de mouvements… Finalement, l’un des éléments féminins, je n’aurais su dire lequel au juste, reprit la parole.

-Et maintenant, si vous nous expliquiez qui vous êtes ?

« Nous ne sommes pas encore hors de danger » fut ma seule réponse.

Après un bon quart d’heure de progression, le passage commença enfin à remonter, avant de nous ramener à la surface. Apparemment, juste à l’extérieur de la ville. Hmmmph, toujours cette stupide couleur bleue…Je ne m’y ferais jamais, je crois. Le danger semblait néanmoins écarté… Pour le moment. En revanche, il semblait à présent que je n’étais plus en mesure d’éviter les questions qui, à en juger par les regards de certains de ces individus, risquaient de commencer à pleuvoir…

Saki' pensait encore à cet inconnu en se dirigeant vers le palais
"dommage d'avoir raté cet homme c'était pourtant une bonne occasion d'avoir des infos!"

arrivée au palais elle ne posa qu'une question "où se trouve la bibliothèque?"
en effet l'inconnu m'a donné deux informations ne pas poser de questions c'est suspect! ensuite le pays de Ryugu

se dirigeant vers la bibliothéque elle constata qu'en effet elle passait plus incognito: "drôle de pays"
la bibliothèque était immense et paraissait vieille, la porte d'entrée devait bien au moins faire 3 m de haut et les portes étaient lourdes! une fois ouvertes deux gardes bien musclés et armée accueillaient, "c'est pour dissuader de voler?...quelle garde pour une simple bibliothéque!"
à l'intérieur deux femmes habillées en uniforme militaire semblaient s'occupaient de l'information une grande affiche prés d'elles indiquait les rgéles de la bibliothéque, la première: emprunt interdit!...ça tombe bien on peut pas lire en prison
Saki' regarda la structure pour voir où commencer les recherches sur Ryugu, à prés tout les autres se sont fait arrêter pour être des rebelles de ce pays.
Elle alla vers les deux femmes:
-Excusez-moi mesdames je cherche de la documentation sur le pays Ryugu
- ...
les deux femmes la dévisagèrent méchamment
- c'est pouquoi faire?
- heu...c'est ...pour passer l'examen pour rentrer à l'armée on m'a informé qu'une partie devait porter sur ça...(gloups)
-hum...vous n'avez qu'a voir dans la partie histoire durant l'ère Veda de notre pays au moment de la séparation.
- beaucoup mesdames (est-ce abusé si je leur demande où c'est la partie histoire de la bibliothèque?...je crois que oui je vais me débrouillé quitte à y être 3h)
Saki' trouva tout de même facilement tant c'était bien indiqué l'histoire, la géo, la littérature se trouvait à droite du poste d'information et toutes les sciences à gauche. Saki' pu constater que la partie science était pas trés grande à côté que la partie littéraire.
La difficulté restait de trouver l'ére Veda dans le bon livre... "mince les livre sont rangés dans ordre chronologique normal mais ça indiquent les dates pas les ères! c'est bien ma veine"
une fois la bonne période trouvée, Saki' pu lire l'histoire exacte, la séparation des deux pays!

Autrefois Ryugu et Zenmi ne faisaient qu'un mais un jour un homme Taïshaku installa un régime militaire, il décréta que le pays deavit porter un seul et unique uniforme, que l'homme ne ferait qu'un avec sa nation, pas d'individualisme pour cela il retira tous les loisirs aux hommes ne leur laissant pour seule distraction leur travail.
C'est alors que n'acquit une groupe d'opposition, dont le leader se nommait Yasha, ce groupe se constitua si vite qu'aucunes régles de base n'avaient pu être établies, mais surtout il regroupait un ensemble de la population trop important ayant entrainé une guerre longue de 12 ans. Au bout de ces 12 années les deux chefs signèrent un pac, le groupe de Taîshaku vivrait en Terre Zenmi et celui de Yasha en Terre Ryugu. Aucunes des deux nations ne devaient avoir aucuns contacts que ce soient politique ou commercial, les habitants de Zenmi ne devaient pas aller à Ryugu et vice versa, toute personnes enfreignant ces régles étaient condamnées à mort. A Ryugu, comme pour eux ils avaient gagné la guerre sans régles ils décidérent de garder ceci en place et n'imposérent aucunes régles, aucunes lois sauf celles vis-à-vis de Zenmi mais elles n'étaient pas considéraient comme des lois car pour ceux de cette génération c'était une question d'honneur et de survie. A Zenmi, ces lois n'étaient pas discutées car le clan Yash était considéré comme constitué de traîtres et de lâches. Les deux pays restaient séparé de part et d'autre du pont sans jamais mettre un pied dessus.
Au fur et à mesure du temps le militarisme s'est intensifié avec les autres chef d'état de Zenmi, et le zéle de Ryugu s'est aussi intensifié avec les succésseur de Yasha qui n'appréciaient pas la lourde tâche d'être chef de clan.

Saki' venait d'en apprendre pas mal sur Ryugu et Zenmi, du moins sur leur histoire . en regardant sur un livre d'histoire contemporain elle pu apprendre qu'à présent celui qui gouvernait Zenmi s'appellait Bishamon et avait pour politique d'enlever la séparation Zenmi/Ryugu mais dans l'espoir de mettre le peuple de Ryugu à sa politique, en donnant pour prétexte qu'avec les Terres de Ryugu en moins c'était une perte pour la production , une limitation à la population...ect bref il se faisait passer pour un gentil alors que son but était meurtrier.
Pensant avoir récolté assez d'informations, Saki' retourna auprés de Saki.

"-bon retour parmi nous^^ l'accueillai-je
-alors y a quoi dehors? "se précipita le poivron et Mushu

Saki' leur raconta tout de son épopée dehors, à l'inconnu et évidemment toute l'histoire des deux pays

"d'accord donc ils nous prennent pour ces gens de Ryugu...est-ce qu'on a une tête à être complétement désorganisé????" dit Naomi énervée au possible

ils se regardèrent tous, Nao , Nodoka et moi portions toutes trois des jupes courtes, plissé pour Nao, déchirée pour moi et raide pour Nodoka, tandis qu'Aïka avait des vêtements trois plus grands que lui

"bon d'accord on s'habillent pas comme eux mais comme même... Nao faisait la moue tandis que je faisais disparaître Saki' quand Aïka s'écria tout d'un coup
-au fait les filles soyez sympa remettez-moi normal on pourra pas sortir si je reste en boule
-Et pourquoi on ferait ça tu l'a bien mérité !En plus tu pourrais nous servir de ballon de baudruche pour notre fuite se moqua Nao
-Mais heu!!!!!!
-Bon ok sinon ce morveux va nous ralentir et nous causer des soucis! Naomi fais le guet! ordonnai-je
par une incantation vite faite je rendait la forme naturelle au poivron qui faisait la gueule parce que je l'avais appellais morveux.
D'un coup Nodoka s'écria:
-si ça se trouve Kousuke et les autres sont à Ryugu!
(mince alors elle s'est réveillée! elle a réfléchit pendant tout ce temps?! )
-Cool on a une idée où ils sont! s'écria Aïka, seulement on n'en est pas sûr et en plus il n'y a pas moyen d'y aller...
- Bon, ben on va réfléchir à un plan déjà on peut toujours chercher là-bas, rajoutai-je

Quand soudain la porte s'ouvrit! c'était tout un groupe de soldat au moins une cinquantaine, le chef celui qui nous avait arrâter la veille:
-j'espère que vous avez bien dormir HAHAHA! c'est l'heure de mourir maintenant!
et d'un coup les soldat s'emparènt de nous! mince on a pas eu le temps de se mettre d'accord pour arriver à partir d'ici pour Ryugu! réfléchis ! réfléchis! réfléchis!!!!

alors qu'on avançait je ne sais où , j'essayais de croiser le regard de mes compagnons d'infortune pour mettre en route un plan vite fait mais impossible et dans une situation comme celle-ci hors de question de faire un plan personnel sinon je ne sauve que ma peau et pas celles des autres...la magie? impossible on marche trop vite j'ai pas le temps de me concentrer et Nodoka non plus en plus nous ne sommes pas libre de nos moouvements eje ne connais pas la réaction qu'ils pourraient avoir je pourrais me sauver mais s'ils tirent sur un des mes compagnon pensant éviter qu'il ne fasse de même j'aurais l'air fine...
bref tout ça me trottait dans la tête quand je m'aperçus qu'on montait un escalier en bois ! Je ne mettais pas aperçus du bruit autour de moi c'est quand sur cette estrade je vis toute la population en face de nous que je compris que nous étions arrivés sur notre échafaud!
Nao tremblait, Nodoka me regarda, comme moi elle cherchait à communiquer, Aïka semblait cherchait quelque chose ou quelq'un dans la foule...mais oui Mushu! Où est Mushu?

Depuis le début de cette épopée Ryuguienne, je m’en suis complètement remis aux autres, à vrai dire les voyages, les arrestations, les accostages, les réceptionnistes, les tunnels entre les dimensions, ça commence franchement à me lasser … Dire que je menais une vie plus ou moins tranquille avant, la seule chose qui me rend optimiste c’est de revoir Nodoka … Mais d’ailleurs elle n’est plus là.
Finalement, nous sommes à l’extérieur de la ville, non loin d’une rivière, ou d’un fleuve. Toujours le même bleu, parsemé de vert, mais ça c’est les déchets ! A peine sorti, je sentais très bien que notre hôte ne désirait qu’une chose, retourner à la sieste qu’il n’a pas pu finir, d’autant plus qu’après un repas la digestion entraîne la somnolence, un repas pas si mauvais, ça ressemble à un plat très recherché chez moi, bien que l’aspect premier n’en est pas vraiment l’apparence …

Puis l’attention de presque tout notre petit groupe se portait sur cette homme, en armure imposante, et avec ce casque, si … étrange ! On ne se bat plus comme ça depuis des années que dis-je des dizaines d’années … Bien que ces armes semblent très évoluée … Mais dans un autre domaine que le mien, je suppose. D’ailleurs Ryu c’est approché, pour toucher le nouveau venu, intrigué, un peu comme un enfant de dix ans … Et comme tout le monde le sait, la curiosité est un vilain défaut, en touchant l’armure, il se prit quelques éléctrochoques, et une légère trempe, de la part de celui qui la porte. Apparemment, il n’apprécie pas cela, et enlever son casque ne doit pas non plus être dans l’ordre de ses habitudes

Les grand parloir débuta !

« Bien ! C’est l’heure de parler, s’exalta Keyntha (comme la plus part du temps). Votre nom ?
- Pour quelle raison …
- Tout simplement parce que je vous le demande =D ! Grrr =_= !
- Toujours la même … Ronchonna Nemesia …
- Et voilà, ça recommence, soupirais-je …
- Ca te dérange ?!
- Oui, un peu, même si je n’y apporte que peu d’importance. Je crois que je vais rejoindre ce Irvin, pour me faire une sieste, qui sait, j’aurais peut être besoin de toutes mes capacités plus tard, finis-je en commençant à m’éloigner. »

C’était trop beau, Keyntha, qui commençait à retrouver son humeur habituelle me saisit par le col, trop flegmatique pour forcer un peu la marche, je me résigne à revenir, en regardant Irvin roupiller, tout en bâillant d’envie de le rejoindre, l’herbe il n’y a que ça de vrai, pour reprendre son expression. Sur ce point, je crois qu’on s’entendrait vraiment bien, quoiqu’il me batte à plat de couture … Il faudrait faire une compétition … Peut être plus tard ?

« Donc votre nom ?
- J’en perdais le fil, soupira-t-il. Mais je pense que le code de la Fédération ne me contraint pas à cacher mon identité, du moins hors du domaine couvert par la Fédération, ce qui semble le cas. Millès Teg, troisième division !
- Bien, maintenant je voudrais voir votre tête …
- N’est-il pas coutume de se présenter à votre tour ? Les gens de ce monde sont particulièrement impolis et manquent de rigueur !
- Grrr … Moi c’est Keynthara, elle c’est Nemesia, Ryo, et Kousuke. Et cette chose poilue c’est Soel.
- Soel triste, Soel pas chose, Soel fidèle compagnon.
- …
- Âge ?
- Ho, calmons-nous …
- =_= …
- 48 ans …
- On peut voir sous le casque …
- Non.
- On peut voir les armes ?
- Non.
- C’est quoi ?
- Trop compliqué.
- Pourquoi nous avoir averti ?
- Vous m’avez l’air tout aussi paumé que je le suis …
- Paumé, moi tsss …
- …
- Bon ok, mais c’est pas une raison =_=.
- Je vois.
- Bien et pourrait-on savoir comment vous êtes arrivé ici Teg ?
- … J’imagine qu’il s’agit d’un mauvais transfert …
- Hum … soufflais-je, tout en jetant un œil sur Soel.
- Soel, rien fait, pas accuser Soel !
- Hum … Supposons que le reste du groupe se trouve de l’autre côté, il faut l’atteindre.
- Et pourquoi serait-il de l’autre côté ? Demande Nemesia, d’une voix étrangement douce (c’est juste avec Keyntha alors).
- En arrivant ici, le tunnel c’est divisé en deux … Or il existe deux pays, en gros je suppose …
- J’adore tes suppositions -_-‘ !
- Si tu as mieux ma chère Keynta ?
- C’est vrai … Donc direction Ryugumachin. »

Elle obtient ses informations, en harcelant Irvin, qui lui persiste à dormir … J’ai jamais vu quelqu’un résister à Keyntha quand elle s’énerve. D’autant plus aujourd’hui. Elle a perdu son arme, quoi que je ne l’ais vu que rarement se battre avec.
C’est justement lorsqu’elle aperçoit un homme fouiller dans un conteneur avec, qu’elle lâche Irvin, et fonce sur l’homme comme une furie … Il n’a même pas le temps de réagir, il est déjà à terre la lame sous la gorge. Je vous le dis, cette fille est trop impulsive, comme un gamin auquel on retire un jouer …
Enfin il est à terre, et donc j’en profite, pour récupérer ma chaîne qui se trouve dans la poche de sa veste, euh semblant de veste. Chacun retrouve donc ses effets personnels.

Et commence alors une longue marche vers un pont, une marche forcée pour Irvin, qui ouvre la marche, et une route inévitable pour Teg, qui semble ne pas vraiment comprendre où il est, pourquoi il y est, en gros « ce qu’il fout la dedans ». Mais il ne dira pas un mot durant tout le voyage ! A l’approche dudit pont, Irvin s’arrête, il ne semble pas vouloir passer. Pourquoi ? Pour quelle raison tortueuse ? Tout un amas de piranhas géants va nous sauter dessus. Je me décide finalement à monter dessus.
Rien de bien dangereux, c’est même plutôt agréable, le bleu est toujours là, mais la brise est plus fraîche. Je traverse la totalité du pont, puis je fait quelques pas, je saute deux, trois fois … Il ne se passe rien. J’essaye de faire un tour de magie basique, ça fait juste quelques paillettes, et à l’instant, trois hommes, matraque à la main, me sautent dessus, juste le temps de me décaler, pour qu’ils se rétament les uns sur les autres, je leurs prête un œil distrait, à vrai dire se n’est pas une situation très étrange … chez moi, certains peuples se sautent dessus pour se dire bonjours. Je n’apprécie pas cette coutume, me jeter sur quelqu’un que je ne connais pas, mouais bof !

Les autres traversent aussi, Irvin est poussé par Nemesia, et Ryo marche parce que Keyntha le menace avec ça foc. Nous avons vite constaté les similitudes vestimentaires de l’endroit. Je m’entretient rapidement avec Keyntha.

« Jusqu’à présent je ne t’ais fait aucun reproche !
- J’apprécie donc continu et allons y !
- Laisse moi finir ! La t’es suicidaire ^^’ … Il faudrait peut être se fondre dans la masse non ?
- Pourquoi ? »

Je fais un geste vers la population de Zenmi …

« Ha ! T’es pas si bête finalement …
- Merci =_= … »

Keyntha propose donc un uniforme à Nemesia qui soupire, j’en passe un à Irvin et Ryo (tous apparus par coup de « baguette magique » xD), puis j’arrive devant l’homme-armure, Teg quoi. Et là je me pose une question … Ca risque de poser un problème, si il ne veut pas l’enlever …

« Hum …
- Non. »

Très direct en effet. Bah disons qu’il jouera notre garde rapprochée. En plus ça nous donnera la stature de personnes importantes. En parcourant la ville, on entend des rumeurs de fauteurs de troubles bientôt pendus … D’une jeune femme, qui aurait reçu des coups pour révolte. Nodoka c’est tout toi ça …
Cette pendaison aurait lieu sur la place principale, nous nous y rendons, et en chemin on croise un Mushu, paniqué ! Il se remet alors à courir vers la place !

Sur le coup, Saki, Naomi, le poivron, et Nodoka, la corde au cou, les planchés tombent ! Keyntha allait se jeter sur le tas, alors que Ryo lui commençait à s’agiter, et que Nemesia, et nos deux « collègues » restaient tranquilles … Normal, après tout, je préfère faire céder les cordes c’est plus immédiat ! Elle s’arrête … Et là …

(Et là … à votre tour =D)

Le bourreau s'approcha pour nous mettre une corde autour de notre cou, puis on annonça nos fautes au grand public qui criait de joie à l'idée de nous voir exécuter. L'euphorie du peuple tétanisa naomi et des larmes filaient de ses grands yeux sur son doux visage. De son coté Saki s'efforçait, dans un ultime espoir, de trouver un moyen pour nous sortir de cette situation. Tant dis que moi, j'étais toujours entrain de chercher Mushu mais avec ce monde il mettait impossible de le repèrer quand soudain, dans un immense silence deux bruits s'entre choquèrent.
Au moment où Nodoka cria "Kousu.....", un bruit de cheville rouillé retentit et nos planches en bois tombèrent.

A ce moment là Keyntha se jeta sur la foule, elle essaya de se rapprocher le plus vite possible de l'échafaud mais le peuple était tellement entassé qu'elle arriva à peine à faire un mètre. De son côté Ryo se lamentait (comme d'habitude) en pleurant toutes les larmes de son corps et en courant à droite à gauche. Face à l'inactivité de nos deux nouveaux compagnons, Ryo pris Irvin par sa chemise et le secoua comme un prunier avant de taper comme une gamine sur l'armure imposante de Teg (il changera jamais celui-là -__-).
Mais en attendant, la situation ne s'arrangeait pas XD!!!!

C'est alors qu'un éclair divin traversa l'esprit de certains d'entre nous. On ne sait comment cela a pu se produire, mais tous agir en même temps comme s'ils réalisaient un plan. Leurs esprits étaient peut être connectés les uns aux autres ou est il tous devenu devin en une fraction de seconde, qui sait?,mais à cet instant la situation bascula ...

Keyntha arrêta net son avancée, elle se retourna pour regarder Kousuke dans les yeux, puis sans rien dire elle pris sa faux et la lança vers l'échafaud. La vitesse et la précision du geste étaient impressionantes, elle traversa toute la place, au dessus des têtes de ces pauvres ignorants pour couper la corde d' Aïka et se planter sur un pilier en bois un peu plus loin.Kousuke opta pour un sort de feu, il concentra sa force mentale et sorti de sa main droite une petite boule de feu qu'il propulsa en direction de Nodoka. La boule de feu étincellait dans l'air et rongea la corde en quelques secondes. Aucunement dérangé par le bouquant de Ryu, Teg sorti son artillerie lourde. De son arme sorti un laser rouge qui fixa la corde de Naomi pour ensuite assourdir toute la ville d'un bruit de raffale vraiment pas trés discret. De son côté Saki eu besoin de personne pour se délivrer car en claquant des doigts elle trasforma la corde en une vingtaine de petites souris qui s'éparpillèrent.

Devant tous ces phénomènes étranges, le peuple s'affola et transforma la place en une nuée grouillante et apeurée. Sans faire attention aux autres, ils se marchaient dessus, criaient des choses à peine perceptible et personne ne s'était aperçu que les acteurs de ces phénomènes étaient au centre de la cohue. Pour ne pas se faire embarquer par la panique général, le groupe de Kousuke remontèrent, plaqués sur les murs des maisons, en direction de leurs amis, abrité par Teg qui surveillait leurs arrières.

_" Vite, il faut se dépêcher et profiter de ce moment de panique pour sauver Nodoka.
_ Euh, Kousuke, il y a pas que Nodoka à sauver!!!je te signale qu'on forme un groupe, alors tâche de ne plus l'oublier sinon tu goûteras à ma colère!!
_....Keyntha...
_oui ?
_les membres d'un groupe ne se menacent pas....>__>
_ >_<, non mais qu'est ce que tu as, toi!!! voilà tu fais ton beau avec ton armure et tout et puis t'es même pas capable de t'occuper à surveiller Irvin!!!
_O__O.... hien?M**** , on a perdu un membre!!!!On stoppe l'avancer de la troupe.
_comme je l'ai dit çà fait le malin mais çà en glande pas une...
_Keyntha arrête de crier sur tout le monde, Teg n'y est pour rien si Irvin a disparu. C'est pas évident de garder un oeil sur tout le monde dans ce bordel.
_ Kousuke, je vais partir à la recherche d'Irvin.Quand à vous, continuez notre avancée. Je reviendrai avec lui pour qu'il nous sorte de cette ville.
_ok."

Pendant ce temps sous l'échafaud.

_"arff çà fait mal!! T__T j'ai la gorge toute en feu...
_chute, Aïka, c'est pas le moment de pleurer
_ mais t'as pas vu,Saki, en plus de mourir étranglé j'ai failli avoir la tête coupée XD!!!!
_Oh tu vas pas commencer, c'est grâce à Keythan que tu es encore capable de parler!!
_ Saki, j'ai récupéré la faux de Keyntha. Je me demande comment elle fait pour la porter tout le temps sur elle car c'est super lourd comme arme??
_ -___-, mais c'est pas le moment de parler de çà!!!!! trouvons une solution pour sortir d'ici sans se faire voir (facile à dire). Je n'arrive plus à voir les autres avec tout ces gens. Il va falloir trouver un moyen pour les retrouver.Quelqu'un a une idée par hasard?

aïka:j'ai même pas revu Mushu, il m'a peut être abandonné...
naomi:....O__O.......
Nodoka: elle est bizarre cette arme, il y a des trucs gravés sur le manche et une inscription illisible sur la lame....

_(moment de desespoir pour Saki) -_____-... je me sens seule tout d'un coup.... Comme dab c'est moi qui doit tout faire. Bon allez on sort de là, on va se couvrir avec ces vieux draps crasseux et suivre le mouvement des gens. Une fois sorti de la place on verra ce qu'on pourra faire..... Oh j'ai dit un truc là!!!!! mais bougez vous!!!!! Naomi..... NAOMI >_<!!!!!!!!!!
_....O__O.....
_ NAOMI!!!!! mais bouges toi, réveilles toi, on n'a pas le temps de rester comme çà figé sans rien dire!!!! NAOMI!!!!
_ Arrêtes Saki, je crois qu'elle est paralysée à cause du contre coup de la pendaison.
_ T'es super perspicasse Nodoka >___>.... Mais qu'est ce qu'on va faire XD!!! va falloir la porter >_____>...... qui veut s'en charger?

réponse: ...........(naomi: ...O__O....)

_ -_-, moi aussi je vous aime. Bon allez c'est moi qui m'y colle. (pour changer >_<!!). Allez on y va tout le monde me suit!!!!"

Kousuke et keyntha arrive enfin à l'échafaud.

_" Bon c'est bon, où sont ils passés? O_O
_ je sais pas, me demande pas, moi je vais aller chercher ma faux.
_ tu parles de moi mais tu te préoccupes plus des tes armes que des autres >_>...
_ je te signale car première vu ils sont pas là!! et on peut pas se cacher n'importe où sous une estrade d'échafaud monsieur!!! alors tu me laisses récupérer ma faux chérie et aprés je réfléchirai à comment les retrouver.
_ Arf, les femmes c'est terrible en moment de panique -___-... Bon va chercher ta foc moi j'examine les lieux."

Cinq minutes plus tard, toujours sous l'échafaud.

_"Kousuke, kousuke!!!! j'ai perdu ma faux, tu sais ma faux...
_oui je sais...
_ je l'ai perdu, elle a disparu T__T!!!! qu'est ce que je vais faire, où vais je aller, KOUSUKE
_ OUI!!! lâches moi le bras!!!! t'as pas pensé que c'était peut être Nodoka, Saki,Naomi ou Aïka qu'ils l'auraient prise?
_ O_O.... ah non ( keyntha se détâche de kousuke d'un coup avec un air indifférent), bon allons les chercher.
_(enfin elle devient raisonnable -_-) Bon alors voilà d'aprés les traces ils sont parti dans la foule, mais je ne vois que trois traces.. Il doit y avoir un souci avec l'un d'entre eux et je...
_ ben allons y XD!!!!!! il faut foncer droit devant....."

kousuke et Keyntha se lancent ainsi à la poursuite du groupe de Saki sans trop savoir où aller.
Non loin de là, le groupe de saki progresse rapidement et se trouve à présent au centre de la cohue.

_"alalala mais comment on va faire pour les retrouver!!........blouf... O_O (qu'est ce que c'est que çà XD?). STOP arrêtez d'avancer!!
les autres: _ hein? quoi?
_ STo.... PAF....c'est pas mon jour T___T!!!
_ AHAHAHAHAHAH ma main!!!!! au secours ma main!!!! tu l'as applati comme une crêpe bretonne!!!!
_ excusez moi mais qu'est ce que vous foutiez par terre dans un tel endroit XD?
_vous pouvez pas d'abord vous soulever car j'étouffe moi sous vos poids....
_ O_O ah oui...pardon...
_ alors? çà va mieux?
_ oui ....pour répondre à votre question..... c'est quoi d'jà comme question ?
_ (-_-) qu'est que vous faisiez par terre?
_ ah oui ben je ramasse les trucs qui tombent ^^ !!il y a que çà de bon dans cette ville.
_vous êtes étrange comme perso...

A ce moment là un gros type se ramène derrière l'étranger. Sa taille imposante et son armure militaire fait froid dans le dos. L'henergumène prend l'étranger par le colle de sa veste et le balance comme un sac de pomme de terre sur son épaule droite, puis il se tourne vers le groupe de Saki, encore par terre aprés leur chute sur l'étranger.

_" bonjour je m'appèle Teg et lui c'est Irvin. On est venu vous sauver avec vos amis.
_ ah, enfin une bonne nouvelle *_*!!!! mais d'où vous sortez vous ?
_ j'ai pas le temps de vous expliquer, l'armée va bientot reprendre le contrôle de la ville et il faut vite nous sortir de là. Où est Kousuke et Keythan?
_ ben on en sait strictement rien. On les a vu juste avant que les planches tombent.
_ Hum c'est embêtant. je ne peux rien utiliser pour les prévenir qu'on vous a retrouver.
_ Mais moi j'ai la faux de Keyntah ^^!!! on peut la soulever au dessus de la foule pour qu'elle nous repère?
_bon essayons çà ...

Quelques part dans la foule, Kousuke supporte keyntha qui le trimballe n'importe où sans ce soucier de lui. Le pauvre malheureux se fait bousculer de tous les côtés sans pouvoir dire un mot de peur de se recevoir les foudres de la furie sans sa faux XD!!!!

keyntha: _"une si jolie faux, avec des gravures magnifiques réalisées spécialement que pour moi... Si tu la voyais T__T!!
_ mais je l'ai vu...-_-...
_ si tu la voyais... un vrai chez d'oeuvre. Mais où est ce qu'ils sont passés!!! je te jure, je vais faire de la charpie à celui qui a osé poser ses mains sur ma faux.
_ mais ils ont fait çà pour t'aider....-_-...
_m'aider!! çà m'aides pas dutout!!!
_ c'est parce que tu es bouchée et têtue comme une mule ....-_-.....
_ hein? OH *_____* REGARDES!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! il y a ma faux là-bas qui m'attend!!!! vite XD!!!!!
_ enfin c'est pas trop tôt, j'en ai marre de ta faux ....-_-.....

En moins de temps que pour dire OUF, keybtah se dirigea vers sa faux (toujours suivi...euh... trimballant Kousuke). Exciter de revoir son arme préféré, elle tamponna,lança un l'air pas mal de gens qui étaient sur son chemin. Une fois arriver, elle se jeta sur sa foc pour l'examiner dans les moindres recoins. Kousuke, qui était soulagé de ne plus supporter les mauvaises humeurs de sa collègue, retrouva les bras de Nodoka (pour une fois, il avait durement mériter ce petit plaisir).Nos amis enfin retrouvés, se dirigèrent grâce à Irvin vers la sortie de la ville, mais un problème de taille resté encore à illucider...Comment faire revenir Naomi dans le monde des vivants ?
Son état ne s'était pas arrangé. Elle avait le regard fixe, le dos droit et ne réagissait à aucun stimulus provenant de l'extérieur.

Depuis que j’avais été séparé du groupe des étrangers, j’avais un mal de chien à émerger du semi coma où les roulées romarin/curcuma m’avaient plongées. A peine avais-je eu le sentiment de me retrouver dans un endroit plein de bruits et de fureur, sans parler de l’odeur nauséabonde et caractéristiques des centres-villes. Ma tête tournait.

Chiure de mouche ! Toute cette histoire d’exécution me revenait lentement en mémoire. Comme j’avais cru le deviner, il s’agissait bien d’un vaste complot politique, mais visiblement pas dans le but d’établir une société anarchiste et équitable. Quoique, peut être finiront-ils par se laisser convaincre ?

Ma tête me faisait mal. Il faut dire qu’elle ballottait contre une plaque de métal dur, tout comme mon corps qui de toute évidence n’était plus, corne de bouc, en lien avec le sol. Un rapide mais difficile coup d’œil par-dessus mon épaule… Merde molle ! L’autre grand couillon de garde chiourme m’avait pris pour un sac à patates. Je rassemblais mes forces et levais un doigt.

« Ey, mec ?! »

Pas de réponse. Il était possible qu’il ne m’entende pas. Il faut dire que la place où nous nous trouvions était couverte de populace hurlante. Décidément, je préfère les chèvres… Je martelais son casque de mes poings.

Au bout d’un certain temps :

« Hein… Fourtremerde ! Il est réveillé, lui ? »

Ca ne l’empêchait pas de continuer à me secouer.

« C’est que… Vois-tu, je n’ai rien contre cette soudaine intimité entre nous… Mais… Mais j’ai l’habitude d’attendre le troisième rendez-vous pour me laisser aussi étroitement enlacer… »

Un mensonge, bien évidement. Mais qui a eu le résultat voulu. Après une micro seconde de bug, il s’est décidé à me poser par terre. Quoique. Lancer serait plus juste.

C’est à peu près à ce moment là que j’ai reperdu le fil des événements. Mon corps roulait le long d’une canalisation boueuse sous l’impulsion de l’autre con. Je me souviens vaguement d’avoir été piétiné une ou deux fois. Je commençais à avoir une grosse envie de romarin. Enfin, je terminais ma course dans quelque chose de mou et chaud.

« Argh… »
« Mmm… Plaît-il ? »

En fait, mon tas de chiffons était une demoiselle aux cheveux bleus, dont la tête me disait vaguement quelque chose. Le souvenir s’est précisé quand son genou a atterri dans un endroit très sensible.

« Ah, c’est vous ? »

C’était la bourge de l’autre fois. La première avec qui j’avais taillé le bout de gras dans le groupe d’hurluberlus qui avaient perturbé ma vie si paisible. Elle se releva et n’eut pas un regard de compassion pour mon pauvre corps. Lisier de porc ! Elle venait pourtant de me castrer.

Un énorme boom et notre situation s’aggravait encore. Sur la grand place, quelqu’un avait eu la bonne idée de faire exploser quelque chose. Fiente de mouette ! J’ai compris qui quand mon nouvel ami en armure s’est mis à courir dans notre direction en criant :

« TRAFALGAR !!! »

Les péquenots qui n’avaient pas explosé étaient tous à sa poursuite. Ni une ni deux, cheveux bleus et moi prirent nos jambes à notre cou dans la même direction que Rambo. Un petit quelque chose me disait qu’il fallait tout de même mieux rester son ami que de me battre contre lui avec mes petits poings rageurs. De toute façon, je suis non violent…

Epuisant ! Interminable ! Boueux… Nous avions trouvé refuge dans un conduit d’évacuation. Cheveux bleus est au bord du caca nerveux, pourtant toute cette boue qui la couvre n’offre pas un spectacle si désagréable. Et m’évoque même quelques rêveries vaguement érotiques où il serait question de sous bois sauvages et de grands prés fleuris. J’ai toujours été plutôt rural. Bon, trêve de digressions.

Au bout d’un petit quart d’heure, notre chef autoproclamé décida qu’il serait plus sûr de remonter au niveau zéro pour étudier la topologie locale. Moi, ça m’allait, le ciel me manquait déjà un peu.

Nous étions à la porte ouest de la ville. Le soleil déclinait à l’horizon, arrosant le paysage de rayons roses. Ah ! Une telle beauté me laisse toujours sur le cul. Mais la tranquillité de la scène était perturbée par ce qui semblait être une troupe de nains en armure poursuivis par deux visages connus. Corne de bouc ! L’armée impériale des signes d’élites de Zenmi !

« Keyntha ! Kousuke ! Qu’est-ce que vous faites bande d’idiots ? »

Cheveux bleus est restée scotchée. Rambo semblait encore plus dubitatif. La Keyntha et le Kousuke en question s’étaient mis à rageusement décimer l’armée des singes impériaux (qui pourtant étaient munis de hallebardes – qui n’ont jamais été à leur taille), visiblement à la recherche d’une faux qui passait de mains en mains.

Soudain, l’un des singes qui maniait une hallebarde particulièrement grande - sac en papier, au moins deux fois sa taille – rata un saut périlleux. Le spectacle était plutôt comique, mais l’arme lui échappa des pattes et tomba droit sur le crâne du bellâtre, qui s’effondra sans chanceler.

Maudite. Je dois être maudite. Je venais de faire l’erreur d’essayer de trouver une position un peu plus confortable, et ma main avait glissé sur une flaque de boue un peu plus gluante que les autres, me déséquilibrant. D’un geste de la main, j’essayai d’enlever un peu de boue de mes vêtements, mais je ne réussi qu’à l’étaler encore davantage. Réprimant un soupir, je fermai les yeux.

J’avais l’impression que plusieurs heures s’étaient écoulées depuis que nous étions entrés dans ce conduit d’évacuation sordide et que nous pataugions dans cette infâme substance verdâtre et puante. Tout ça pour échapper à une bande de dégénérés persuadés que l’exécution sommaire d’une poignée d’étrangers résoudrait à coup sur tous leurs problèmes.

Je hais ce monde. Tout allait de travers depuis que nous étions arrivés. La séparation, le vol…et comme si ça ne suffisait pas, j’avais perdu le reste du groupe dans la cohue. Formidable ! Comment allais-je pouvoir les retrouver …
Je frémissais à l’idée qu’ils ne s’en soient pas tous sortis. Ou que la boule de poil ait été tuée. Tout…par pitié…tout mais pas ça. Tout sauf rester coincée ici…

« Le secteur doit être dégagé. Je remonte au niveau zéro pour étudier la topologie locale. Faut qu’on sorte de c’foutu guêpier ! »

Je levai la tête vers le type en armure qui, joignant le geste à la parole, se remis à avancer vers la sortie, sans vraiment se soucier de savoir si nous le suivions ou pas.
Tâchant tant bien que mal de réprimer ma répugnance, je repris lentement ma progression jusqu’à l’air libre.

A peine nous étions nous extirpés de ce trou putride que nous vîmes débouler devant nous une... armée de _cette fois j’en suis sûre, ils sont tous fous_ de singes. Des…singes…courant en traînant des hallebardes dix fois trop grandes pour eux. Monde de dingues.
Rapidement, je réalisais qu’ils étaient poursuivis. Quels sont les allumés qui s’amusent à…
Attend une seconde, c’est…Keynthara ! J’aurais du m’en douter…Et l’autre…Kousuke.
Bien. Grande idée ça encore. On essayait de fuir ce monde et toutes ces…bizarreries, et eux, eux, ils ne trouvaient rien de mieux à faire que de poursuivre ces bestioles ridicules !

« Keyntha ! Kousuke ! Qu’est ce que vous faites bandes d’idiots ?! »

La suite ne tarda pas à me fournir un élément de réponse. Les deux idiots en question étaient en fait en train de se frayer un passage au travers de la masse compacte de macaques, manifestement à la poursuite d’une faux…je cru reconnaître la faux de Keyntha. Evidemment…

Alors que la situation semblait peu à peu tourner à leur avantage _du moins s’approchaient-ils de plus en plus de la fameuse faux_, une hallebarde tomba sur la tête de Kousuke avec une précision diabolique, lui faisant perdre connaissance. Pour couronner le tout, des renforts simiesques choisirent ce moment pour débouler du haut de la rue. Par chance, les bestioles ne semblaient pas encore avoir fait attention à nous, ce qui nous laissait une légère marge de manœuvre.

Je commençais à me demander sérieusement comment nous pourrions sortir Keyntha et Kousuke de là _vivants si possible…quoiqu’à tous les coups, l’autre hystérique trouverait sûrement un moyen de se ressusciter…_ quand j’aperçu du coin de l’œil le type en armure balancer une sphère noire en plein milieu de la cohue. Grande idée. Il ne manquait plus que ça justement, attirer leur attention sur nous…
A peine l’étrange objet eut-il touché le sol qu’une épaisse fumée grise commença à s’en dégager, envahissant rapidement notre champ de vision. Hmm…l’idée n’était peut être pas si mauvaise finalement. Du moins, c’est ce que je pensais jusqu’à ce que la fumée arrive jusqu’à nous.

La suite des événements m’échappa pendant un court instant. J’étais de toute façon trop occupée à mourir asphyxiée pour tenter de comprendre ce qui était en train de se passer. Au bout de quelques minutes, Keyntha sortit de cette purée de pois, traînant Kousuke tant bien que mal. Elle le balança vers nous, avant de nous déclarer, comme si ce n’était que pure logique, qu’elle retournait chercher sa faux.

Cette nouvelle inconscience eut au moins le mérite de me faire oublier l’espace d’un instant ma gorge douloureuse et mes yeux brûlants.

« Tu…quoi ?
- Je vais chercher ma faux.
- Tu…as remarqué que…des renforts arrivent ?
- Partez si vous voulez, moi je ne repars pas sans ma faux ! »

Cette fois, c’était plus que je ne pouvais en supporter.

« Mais on s’en contrefiche de ta faux ! Tu tiens vraiment à mourir c’est pas vrai !
- Je ne vous demande pas de me suivre ! Je peux très bien me débrouiller toute seule !
- Ah oui, tu en as d’ailleurs brillamment fait la preuve… »

Elle s’arrêta net.

« Mais bon sang, quand est ce que tu vas arrêter avec ça ?!?
- Quand tu agiras un peu moins inconsciemment peut être ? Hmm…probablement jamais donc.
- Eh…
- Non mais pour qui tu te prends ?!
- En tout cas pas pour quelqu’un qui risque sa vie _et celle des autres_ par pur égoïsme…
- Eeh…
- Et toi, t’as jamais fait d’erreur peut être ?!? Non bien sûr, la petite bourge est bien trop parfaite et bien élevée pour…
- Eeeh s’cusez moi d’vous déranger… »
Je me tournai vers l’autochtone en même temps que Keyntha.
« Quoi ?!?
- Wow du calme…j’disais juste…qu’il faudrait peut être penser à partir… »

Il illustra son propos en désignant l’armée de singes, parfaitement visible désormais, et prête à nous fondre dessus de toute part. D’un commun accord, Keyntha et moi décidâmes de remettre notre différent à plus tard pour suivre le type en armure, qui « tentait une percée par le flanc gauche ». Kousuke, encore vaguement sonné, et l’autochtone nous emboîtèrent le pas.

L’armure nous ouvrit ainsi un passage qui nous permis de nous faufiler au travers des rangs ennemis, jusqu’à laisser derrière nous ces stupides bestioles. La confusion aidant, ce n’est qu’après que nous ayons tourné à l’angle de la rue que je remarquai que Keyntha avait disparu.

Vaguement inquiète, je jetais des coups d’œil de plus en plus fréquents en arrière et envisageais de suggérer aux autres de faire demi-tour pour voir ce qui se passait quand elle surgit à son tour dans la ruelle, un sourire triomphant au coin des lèvres et sa faux dans la main. Arrivée à ma hauteur, elle ralentit.
« Tu vois, il n’y avait rien de bien dangereux… »
Je me contentai pour toute réponse de pousser un soupir exaspéré avant d’accélérer le pas.

Tout en essayant de semer nos poursuivants, nous prîmes la direction du centre ville. Des clameurs s’en élevaient toujours. Avec un peu de chance, peut être pourrions nous y retrouver les autres.
Nous n’eûmes pas à aller aussi loin. Au détour d’une ruelle, Keyntha failli entrer en collision avec le reste du groupe qui descendait en sens inverse. Nous eûmes à peine le temps de vérifier que personne ne manquait à l’appel qu’une voix retenti à quelques mètres de là.

« Les voilà ! Arrêtez les ! »

A l’autre bout de la rue, nos poursuivants simiesques déboulaient à leur tour, nous coupant toute retraite.

« Il serait peut être temps de partir là…Soel ?
- Ooon y va !!
- Hein ? Où ça ? »

Personne ne prit la peine de répondre à l’homme en armure. Moi la première. J’étais bien trop occupée à regarder, avec une appréhension croissante, l’armée de singes s’approcher de nous. C’est à peine si je vis Soel ouvrir grand la bouche pour tous nous aspirer, une fois encore…

Ah non! Pas encore! Et nous revoilà parti pour un de ces tourbillons infernaux dont Soel a le secret. Une chose est sûre, je crois que plus jamais je ne voyagerais en mer, j'en ai eu ma dose de turbulences.

Le voyage n'en finissait pas, à croire qu'il durait plusieurs heures. Quelques instants plus tard & nous voilà atterrissant à travers le toit d'une chaumière!! Grande révélation: Soel a été incapable de maîtriser l'atterrissage. Mais la plus grande de toute reste probablement le nombre impressionnant de personne ayant atterri au beau milieu...d'une chaumière visiblement abandonnée si on en croit la poussière avoisinante.

Faisons le décompte: Soel la boule de poil, Nemesia ma copine (XD) le poivron & son compagnon mushutruc, Kousuke & sa copine, Noa & son pot de colle, Saki...Oh! il y a même 2 nouveaux dans la bande: Teg le géant en armure bizarre & Irving le glandeur. Tous sont visiblement un peu sonnés.

"Tout le monde va bien? désolé, Soel n'a pas pu trouver mieux!"

Décidément, celui-là avait toujours le mot pour rire. Chacun reprenait ses esprits, surpris par l'aspect de l'habitacle dans lequel ils étaient arrivés. Le poivron, plus vifs que les autres, se plaignait d'avoir atterri sur ses fesses alors que notre amateur de siestes cherchait quelque chose...ou quelqu'un.

"Douce!!! Où es-tu?
- A qui tu parles? demanda Kousuke.
- Ben, à ma chèvre pardi! Elle n'est pas là? Dis-moi, boule de poil, où est-elle?
- Soel ne sait pas.
- A mon avis, elle a dû rester là-bas."

Je venais de pronocer ces mots à tout hasard au fil de la conversation mais cela suffit à la faire fondre en larmes. Incroyable! A croire que c'était la femme de sa vie. La femme de sa vie...

Après avoir calmé la peine d'Irving, chacun trouva de quoi s'asseoir (par terre ou pas). Il était temps de faire le point. L'épisode de la séparation avait été mouvementé qu'on en avait Serbus. Bof, finalement il n'avait plus tellement d'importance sauf pour Keynthara, qui elle ne désirait que le tuer pour venger Taka. La plupart ne voulait qu'une chose: rentrer chez soi. Mais pour cela, il leur fallait voyager tous ensemble, trouver des réponses & des solutions. Plus le temps passait, plus les paupières se faisait lourdes & les bâillements fréquents. Quelques rangements & chacun se trouva un petit coin, plus ou moins confortable, pour dormir. la nuit porte conseil...

7h. Le soleil se lève. Certains, matinaux, sont au rendez-vous & sortent pour ne pas réveiller les autres. Ils sont 4: Némesia, Kousuke, Keyntha & Milès Teg. Le paysage alentours a l'air normal: une petite campagne, une route qui mène au villlage tout près & une source d'eau. Les 4 compagnons de voyage se rapprochent de la source pour se désaltérer & faire un brin de toilette. La bonne humeur règne, le sommeil ayant été paisible & réparateur. Même les 2 harpies semblent avoir si bien dormi qu'elles ne sauraient gâcher ce silence par une dispute inutile. Kouske & Milès partent faire un tour de reconnaissance au village tout en profitant pour aller chercher de quoi se restaurer. Keyntha s'installe au pied d'un arbre & contemplece ciel si bleu; rejointe par Némesia, elles demeurent toutes deux l'une à côté de l'autre en silence.

10h30. Les derniers se lèvent & les éclaireurs du matin reviennent. L'ambiance est plutôt festive malgré les petits mécontentements de certains ayant mal dormi. Petit compte rendu rapide d'un monde appelé Shambala d'un style magico-médiéval révolutionnaire en quelques sortes & d'un village tranquille répondant au doux nom de Palei (pure invention de ma part ^^). La troupe décide de sortir & se dirige au village.

Certains sont impressionnés par la magie (sens propre & figuré) des lieux, d'autres par les engins à moteurs qui volent ou roulent. L'endroit semble pourtant accueillant.

Soudain... (à vous les studios ^^)

Dans un monde inconnu au milieu du néant, sans habitations, sans vie, dans un éternel couché de soleil, se trouve un Palais.

Ce palais sombre, à l’architecture sobre, possède devant chacune de ses fenêtres des visages non humains semblant vouloir s’enfuir en craint une douleur incroyable. Fait se pierre et uniquement de pierre, deux statues semblent gardées l’entrée principale, de part leur physique effrayant, ces deux gardiennes semblent nous dire, « si vous entrez vous n’en ressortirez pas. »

La porte s’ouvre sur une gigantesque entrée dans son milieu est érigé un escalier qui se divise en deux ailes droite et gauche. Nous pourrions décrire chaque pièce de ce palais mais ce ne serait que perte de temps. Nous nous intéresserons essentiellement à cette pièce située au dernier étage de l’aile gauche.

Dans cette pièce sont disposé seulement 4 objets : un fauteuil noir et rouge, encadré par deux petites tables rondes, et une sorte de grand miroir. Ce miroir ayant la particularité de ne pas refléter l’image en face de lui mais tout autre chose. Il montre le voyage de nos héros (son dolby surround et qualité image HD lol). Au moment où notre action se déroule, le miroir ne reflète rien.

Un homme face à ce miroir attend que quelque chose se produise. Vêtu d’un uniforme de sorcier noir, il fait les cents pas dans cette pièce. Cet homme c’est moi Serbus, au début de notre histoire je lançais un défi à nos jeunes compagnon qui ont bien fait vite de m’oublier, tant pis pour eux tant mieux pour moi.

« Archhhhhh ! J’en ai marre d’attendre ! »

Alors que je criais cette phrase, la porte s’ouvrit et ce jeune homme apparut
« -maître soyez patient, vous savez bien que pour eux d’un monde à l’autre ça ne dure que quelques secondes, mais pour nous ça dure plusieurs heures. »

Son calme m’a toujours énervé de plus belle ! Il est à mon service depuis quelques temps déjà mais je n’ai jamais su si je pouvais lui faire confiance ou non ! Ces jeunes peuvent me guider jusqu’à mon désir ultime mais lui peut me doubler à n’importe quel moment…pff peut importe pour l’instant j’ai besoin de lui.

« Je sais ! Je sais ! Mais comment puis-je être patient quand on sait le nombre d’année durant lesquelles j’ai dû réfléchir au moyen de réaliser mon souhait le plus cher ! Ajoutées à ça les années de mettre en route mon plan ! Et maintenant que qu’il est mis à exécution j’en ai plus qu’assez d’attendre qu’ils voyagent ! J’aimerais qu’ils se dépêchent d’aller d’un monde à un autre ! Ce qu’il s’est passé dans le monde précédant ne m’arrange pas du tout ! Je ne voudrais pas qu’ils se retrouvent à nouveau séparé en deux et encore moins dans une situation qui pourrait mettre fin à leurs jours ! Je ne voudrais pas qu’ils stoppent leur voyage non plus ! Déjà que la sorcière Yuko se mêle de mes affaires pour m’empêcher d’atteindre mon objectif !
-Maître, je pense qu’ils continueront leur voyage quoiqu’il en coûte, un certains nombre d’entre eux ont leur objectif personnel. Mais je comprends votre inquiétude sur leur probable séparation d’autant que vous ignorez lesquels d’entre eux vous guideront vers votre souhait et lesquels d’entre eux sont là pour vous y en empêcher…
-Pas tous mon cher ! Pas tous ! Certes j’ignore qui va m’y guider et qui est « envoyé » par Yuko, mais je connais le rôle de certains !
-Soit… (Mince alors il est vraiment imperturbable ce gosse !) Toutefois vous pouvez toujours pimenter leur voyage et faire en sorte de vous assurer qu’ils le continuent…il vous suffit d’en capturer certains !
-Idiot si j’en capture certains c’est amener Yuko à moi ainsi que ces garnements et ainsi mettre fin à leur voyage !
-N’en soyez pas si sûr ! Ce monde est difficile d’accès et la boule de poil qui les accompagne est incapable de trouver ce monde, Yuko est absente physiquement et ainsi ne peut avoir le moindre indice sur notre situation. En gros , avec des compagnons en moins, d’autant plus si vous les choisissez bien, leur voyage est assuré et quand vous aurez besoin de récupérer votre souhait, ils viendront à vous pour récupérer leurs amis.
(-c’est pas la moitié d’un con ce mec ! Il est plus terrifiant que moi ! il va finir par me piquer la vedette du grand méchant de l’histoire snif !)

A ce moment-là, le miroir montra l’arrivée de nos héros dans le monde de Shamballa.

« -Bon les voilà arrivés ! Très bien pendant que je réfléchis à ce que tu viens de me dire devant un bon repas, je te laisse regarder leur faits et gestes !
-Bien maître »

Durant, toute la nuit je ne cessais de repenser à ce qu’il m’avait dit ! C’est une bonne idée mais qui capturer et comment faire de manière à ne pas trop me mettre en avant ? Bon dormons et nous verront après !

Le lendemain je retournais dans la pièce du miroir, et il était toujours-là
« -Alors que s’est-il passé
- Oh rien d’important, le nouveau n’a pleuré sa chèvre, et ils se lèvent tous au fur et à mesure…Vous avez pris votre décision ?
-Oh que Oui regarde et prends note ! »

Au centre du miroir, un trou noir semblait se former, et là ce n’était plus en reflet dans le miroir qu’on les voyaient mais pour de faire ! Le miroir devenait une porte ! Ils sont bien surpris de l’autre côté en voyant un trou noir. Sans pour autant m’avancer et me montrer, il suffit de lancer un sort qui les endort tous.

« Bon maintenant qu’ils dorment qui prendre ? Voyons …
-Ne vous charger pas trop non plus maître…
(Tiens il la regarde !)
-Bon il n’y a rien de mieux que de diviser un couple alors ce sera Nodoka et Naomi ! Pourquoi des filles ? Parce que c’est plus facile à emprisonner et que dans toute histoire où il y a un méchant ce sont les filles qui se font capturer »

Alors que je referme cette porte afin de retrouver mon miroir normal, un dernier regard face aux dormeurs qui vont bien être surpris de l’absence des deux autres ! Mais avant, un petit mot pour revendiquer mon acte sinon c’est inutile ! Haha ha keuf keuf (mince un glaire !)

« -Bien à présent mettons ces deux-là dans les geôles de l’aile droite là où la magie ni ne rentre ni ne sort !
-Bien maître »
Après que chacun d’entre nous portait l’une des deux filles, pour les amener dans cette prison particulière, nous pûmes retourner à notre spectacle histoire de voir comment vont réagir les autres !

Une nouvelle fois, nous pouvions tous nous plaindre de dormir à la « belle » étoile. Bien que tout compte fait, le sol était sec, et la température pas trop fraîche. De plus durant ma petite reconnaissance des lieux avec Millès, nous avions pu remarquer un village pas très loin. Un village aux allures de ville. Avec tout ces engins qui roulent, certains tiré par des bêtes, et les lumières agressives.
Cette ville offrait un logement parfait, il nous avait suffit d’aider à construire une barrière autour de la battisse, pour qu’il nous offre l’hébergement, et la nourriture contre quelques services. Une aubaine ! En plus, la force de Teg nous avait permis de finir rapidement, avec quelques conseils de constructions ou bien des indications ; ce nouveau compagnon de voyage semble capable de tout réaliser. Une faculté d’application accru, peut être.

En rentrant sur le camp de fortune, ils n’eurent même pas le temps de déguster les quelques vivres emportées de ladite auberge. En effet s’en vraiment s’en rendre compte, ils furent tous plonger dans un profond sommeil.
Au réveil, nous étions tous pris d’un mal de crâne. Et il y avait encore des résidus de ces boules noires qui permettent à Naomi et Ryuichi de se voir. D’ailleurs c’est ce que ce dernier vit en premier. Il scruta alors le paysage, les yeux écarquillaient. Puis finit par tomber dans une hystérie, digne des plus grande théorie freudienne. « Naomi, Nao-chan est pas là … Elle c’est fait enlever j’suis sûr Boinnnnn ! ». Sur le coup mon mal de tête me donnait des envies de meurtres.
Cependant le fait de ne pas voir Nodoka me troublait aussi un peu. Habituellement si elle se levait, elle n’était pas bien loin, ou sinon elle me réveillait moi aussi. Mais la rien du tout.
Puis finalement, Nemesia saisit une lettre. Elle n’osait même pas l’ouvrir, pendant ce temps Aika essayait tant bien que mal de se défaire de Ryu qui c’était accroché à l’une de ses jambes. Pathétique. C’est Irving, toujours triste pour sa chèvre, qui dit :

« Pourquoi n’irions nous pas dans l’auberge dont parle Millès, et par la suite nous parlerons de se nouveau jeu du sort, chiure de mouches (xD) !
- C’est qu’il a pas tort … »

Et c’est ainsi que nous fîmes notre petit bout de chemin vers l’auberge, dans laquelle on nous propose une table. Chacun enjambe son banc. Puis Nemesia ouvre enfin la lettre frémissant un peu. « Dans un voyage, il y a des hauts, mais surtout des bas, vous êtes tentés d’abandonner. Il faut se stimuler, dans ma grande bonté, je vous offre cette stimulation, vous retrouverez ces deux jeunes filles, au bout du voyage … Serbus ».

« C’est quoi c’te message …
- J’en sais rien, en tout cas nous voilà dans un nouveau pétrin.
- Hola, il y a une rivière avec une petite cascade derrière, si vous voulez (c’est l’aubergiste qui parle …)
- Heu … ok.
- Naooooooooooooooooooooooooooooooo T.T.
- He ! Tu nous tapes sur l’système toi ! S’écria Keyntha »

Elle a raison, je finis par me lever de table pour me dégourdir les jambes. Et non, malgré tout je n’ai pas fait une crise comme Ryuichi. Ce qui d’ailleurs ne doit pas paraître normal. Cependant c’est un coup au moral, à l’initial ce voyage ne me réjouissait pas, mais à la rigueur si Nodoka était du voyage …
Je vais dans les vestiaires, pour revêtir un peignoir qui a plus l’allure d’un kimono. Et je vais à l’arrière de l’auberge comme me l’indique la responsable. Puis je m’installe sous la cascade en tailleur, comme je le faisais chez moi, avant ce voyage. C’est agréable, et propice à la détente.
La nuit tombe plus rapidement que prévu. Les chambres ont été repartie très savamment. Nemesia Keynthara et Sakli prennent une chambre. Ryuichi et Irving en ont une pour eux. Et Aika, Millès et moi-même prendrons la dernière.
En cours de nuit je me réveil en sursaut, après avoir cauchemardé. Mais enfin, une prison relativement luxueuse, un sorcier avec des sourcils touffus, et des cheveux aussi long que sa barbe. Puis un autre homme, beaucoup plus frai et moderne, qui ressemble étrangement à mon cher frère banni il y a longtemps. Quel rêve ridicule …
Pour ne pas déranger et surtout prendre l’air, je sors à l’extérieur de l’auberge, et je m’assois sur un muret, tout en saisissant une chaîne, au bout de laquelle pend une chevalière. Très rapidement c’est Nemesia qui sort elle aussi.

« Je me demande quand nous allons sortir de ce monde.
- Lorsque Soel l’aura décidé, j’imagine.
- Apparemment Ryu c’est enfin endormi, un peu de calme enfin …
- Bah au même temps c’est compréhensible. Habituellement il ne la voit pas, et la seule fois où il peut la voir, elle a disparu, soupirais-je.
- C’est vrai, mais bon … D’ailleurs tu n’as pas l’air particulièrement dérangé !
- C’est une façon de savoir si je vais abandonner ce petit voyage, ou un check up moral ?
- On peut dire ça comme ça, finit-elle par avouer, en asseyant à son tour, faisant mine d’être distraite.
- Ce voyage, bien que je ne le voulais pas, ça a été une aubaine. J’ai pu échapper au mariage. Normalement j’aurais dû me marier avec la fille du troisième gouverneur.
- Hé ?
- Disons que le pouvoir s’organise autour de 4 gouverneur, le premier est le roi. Et moi je suis le fils du second gouverneur, pour la forme j’aurais du me marier avec la fille du troisième, ou à la rigueur du quatrième gouverneur … Le fait que je sois avec Nodoka n’a jamais vraiment plus. M’enfin je pense pas que je dise quelque chose de nouveau.
- Non, non, la bonne vieille rengaine, dit-elle passivement.
- Et pour te répondre, je n’abandonne pas, bien au contraire. Et quand je l’aurais en face de mois, je règlerais mes comptes.
- Ce Sertruc … euh Serbus.
- Non, enfin si … Mais pas seulement. J’ai l’étrange impression que quelqu’un d’autre m’attend là bas aussi …
- Hm, tu te fais des idées mon pauvre.
- Peut être, ou peut être pas. Le choix des personnes enlevées n’est peut être pas de son ressort, mais je pense que ça l’arrange … Puis je sais qu’elles vont bien, enfin j’en ai le pressentiment. Elle joue le rôle de l’appât.
- Et au fur et à mesure, on se jette tous dans la gueule du loup !
- Parfaitement !
- Il faudrait peut être éviter.
- Sûrement pas, tout se paye.
- Serait-ce de la motivation ?
- … Le soleil se lève, il est temps de ne plus se poser de questions, et de manger. Si il arrive quelque chose, je le sentirais, c’est pas de la magie, juste de l’intuition. Puis pour continuer à attirer une proie, il faut garder l’appât en vie, non ?
- C’est ce que l’on m’a enseigné.
- Moi aussi. »

En nous relevant, on aperçoit Teg à la fenêtre de la chambre. Un personnage bien étrange, je me demande quand est-ce que nous le verrons sans son armure.
Toute la troupe arrive au compte goutte. En premier Millès, puis Aika, la faim doit le tenailler. Puis Saki, toujours nette, comme à son habitude, Ryuichi, très silencieux. Keynthara affûtant déjà sa foc … Cette foc, j’en ferais bien des boules de pétanques … Et finalement Irving, encore comateux de sa nuit, sans sa belle, sa douce, sa tendre, sa petite chèvre, être élu de son cœur de berger (^^ moment poésie). Ce dernier n’oubliera pas quelques mots bien de chez lui, contrarié par l’absence de confiture de figues !
Soudain, soudain, très soudainement même, dehors au dehors, on entendit un crack et puis un paf ! Très sonore, qui fit renverser son chocolat au pauvre Aika que trop peu réveillé ! …


Et du côté de Nodoka … (le je représente donc ici Nodoka, c’est elle qui parle)
Pourquoi est-ce que je me réveille dans cette pièce. Non pas qu’il y face trop sombre. Mais mise à part deux lits (une place en plus !), il n’y a rien d’autre. Ha si, il y a Naomi aussi … Elle dort encore, le choque certainement. Mais quel choque ? Et où est Kousuke ! Il a été faire sa vie, avec une fermière qui l’a séduit avec du lait de vache frais et des biscuits *gloup* ? Non … Arrête d’être aussi sotte. Puis je vais bien, pas de blessures, juste un mal de tête. Même mes pouvoirs marchent … Enfin elle semble limité au de cette pièce.
Ne me laissant même pas le temps de la réflexion, je suis interrompu par le bruit d’une porte qui s’ouvre. Deux hommes y pénètre avec des plateau repas apparemment … Mais j’en reconnais un !

« Eyes, c’est toi …
- Ho .. Je n’avais pas vraiment compris sur le coup, lui dit-il avec un regard noir. Mais c’est d’autant mieux !
- Où sont-ils tous.
- Loin d’ici !
- Et ton frère ?
- Avec eux bien sûr … Je dois avouer que le voir enlever lui a ta place m’aurait plus ! J’en aurais fait ce que je veux.
- Mais oui, mais oui …
- OUI ! Et je servirais Serbus, en récompense … J’aurais mon souhait.
- Oui … (*n’y croit absolument pas*)
- J’ai déposé le plat, dit l’autre homme, avec obéissance et dévouement.
- Va rejoindre ton maître Serbus t’attend. Mais ne t’en fait pas ma chère, nous aurons le temps de discuter, vous allez toutes deux rester en autre compagnie un moment. »

Il s’en alla tout comme le soldat l’avait fait au par avant, Nao se réveillera bien assez tôt, et je lui expliquerais …

• 
  Note : Voilà, c'est fait. Il n'y a pas beaucoup d'action. Enfin j'ai pensé qu'il fallait bien un texte pour poser le principe de l'enlèvement ^^.
  L'homme mystérieux est donc Eyes (Dont voici une petite image : EYES), et comme tu l'as demandé Elysia, en contre parti j'ai inclus un autre personnage, sous la dénomination de "soldat", il est dévoué, et complètement aux ordre de Serbus. Quand à Eyes le portrait que tu en avais fait colle parfaitement, il est un peu bizarre, et il n'hésite pas à trahir. Il cherche bien sûr à mettre la main sur Kousuke. Et pour se faire il suivera, conseillera et obéira à Serbus. Vu que Serbus pourra l'aider à parvenir à son but ! ^^

Crack……..PAF !!!!!
Un bruit étrange d’une chute accompagnée de tuiles brisées se fit entendre dans la rue. Etonné ou réveillé pour certain, par cet évènement la petite troupe laissa de côté son petit dèj pour aller voir de quoi il s’agissait.

Comme d’habitude je suis le seul à avoir renversé mon chocolat >-< !!!C’est pas vrai çà comment ils font tous pour ne pas être perturbés dans de telles circonstances….

Dans sa grande réflexion, un pain au lait dans la bouche, Aika ne vit pas ryu et lui marcha sur les pieds.

_ « AHHHHH !!! Stupide gamin !!Mais qu’est ce que tu fais ?!!!
_bah çà va, je t’ai juste pas vu.
_il m’a juste pas vu T_T !!!non mais tu peux faire attention et penser à autre chose qu’à de la nourriture.
_ Oh le pleurnichard tu vas te calmer oui !!!c’est pas parce que Naomi a disparu qu’il faut être aussi chiant qu’une fille !!!
_ NAOMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII T_T !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
_non !!! tais toi, tu m’énerves !!!
(pourquoi j’ai dit çà moi -___-, la journée avait l’air de tellement bien commencer pour une fois)
_ Crétin de gamin, tu peux pas comprendre la force de l’amour …
_je suis pas un crétin, ni un gamin…..
_vous allez vous taire oui !!!!

Excédée par le tapage des deux jeunes garçons, Nemesia accompagna sa phrase d’un magnifique crochet du droit en pleine poire du poivron rouge. Celui-ci tomba directement dans les pommes et une bosse commença à apparaître sur sa tête.

Dans la rue, le reste de la troupe était arrivée devant le lieu du bruit et furent tous surpris de voir la cause de cet incident. La perplexité se lisait sur tous les visages et Kousuke eu du mal à appeler les trois compères qui n’avaient toujours pas dépassé l’entrée de l’auberge.
Seul Nemesia et Ryuichi répondirent à son appel.

_ « Où est Aïka ?demanda Kousuke
_Euh…..O__O …….dans l’auberge….répondit au ralenti ryuchi.
_ Bon surveillaient les pendant que je vais le chercher…
_Mais il y a un petit souci XD !!!! »

Nemesia sentit son visage devenir rouge comme une pivoine. Sa gorge devenait sèche et elle ne savait plus où poser son regard. Après quelques secondes d’hésitation, elle reprit :

_ « Aïka est, comment dire, momentanément hors service ^_^’. »

Les réactions ne se firent pas attendre. Chacun alla de son petit commentaire et assomma Nemesia de questions. La tension devenait insupportable et la situation commencée à trop s’éterniser pour Keyntha. Celle-ci retourna dans l’auberge, déplaça Aïka dans la cour et trouva un sot rempli d’eau qu’elle lui jeta sur la figure. En deux secondes le jeune homme se réveilla en sursaut. Trempé jusqu’au os avec une bosse qui avait triplé de volume. La première chose qu’il remarqua, ne fut pas la douleur du coup de Nemesia mais l’état de son nouveau tee-shirt jaune.

_ « Non mais çà va pas !!! Tu as vu ce que tu as fait à mon tee-shirt !!! il est tous sale et du coup je vais devoir le changer. T’es vraiment chiante, en plus c’est un de mes préférés >_< !!!
_Oh, ben moi je l’aime pas et puis je t’ai pas réveillé pour que tu me prennes la tête, on a un super problème donc dépêches toi de me suivre. »

Sur ces mots Aïka ne broncha pas et laissa son problème de look de côté pour un moment. En rejoignant le reste de la troupe, il eut la même réaction de surprise et d’incompréhension. Mushu était en position d’attaque, ses babines retroussées prêts à fondre sur son ennemi pour le rendre en charpie. Les poils de sont dos étaient hérissés au maximum et lui donnaient un volume deux fois plus important que d’habitude. Le plus déroutant fut que son ennemi était Soel.
La petite bête avait trouvé refuge dans les bras de Saki qui ne se sentait franchement pas en sécurité devant l’attitude sauvage de la boule de poil bleu.

_ « Aïka, tu peux nous dire ce qui se passe ?
_ Ben…. Euh….à vrai dire, j’en sais rien kousuke.
_Bah il doit avoir la rage, faut sans débarrasser car je veux pas qu’il bousille notre seule chance de revenir chez nous.
_ Hein, non attends Teg, je vais essayer de savoir pourquoi il réagit comme çà. Il est pas méchant et il y a forcément une raison à cette attitude bizarre.
_un peu d'herbe klui ferait du bien ^^!!
_non >_>, tu peux garder tes trucs bizarres pour toi Irving »

Aïka s’approcha doucement de Mushu et essaya de le calmer avec des mots mais celui-ci restait le regard fixé sur Soel et saki. Ne pouvant pas obtenir son attention, Aïka demanda d’éloigner Soel de la vue de Mushu. Saki, Keyntha et Nemesia décidèrent de faire un tour dans le village en attendant que la situation s’arrange. Au bout d’un quart d’heure Mushu paru se calmer et commença à coopérer avec son ami de toujours.

_ « Alors çà veut dire quoi tout çà ?
_c’est très flou et assez incompréhensible… Il ne peut pas parler et donc mon interprétation peut être fausse. Il semble qu’il y ait eu un problème avec Soel avant la disparition de Naomi et Nodoka…
_comment çà ? il sait où elles se trouvent ?(kousuke)
_ Non, mais je crois comprendre que Soel s’est illuminé puis on s’est endormi. Une porte s’est ouverte et un type est venu prendre les deux filles…(Aïka)
_ Et bien qu’est ce qu’on attend !!! il suffit de fouiller toutes les maisons de ce village pour les retrouver !!!!Naomi, j’arrive !!!(ryu)
_réfléchis, çà doit pas être si facile, et le truc avec Soel n’a pas de rapport avec le village.(teg)
_En effet c’est très troublant. C’est peut être un coup de Yuko mais je ne vois pas quel est l’intérêt de faire çà. Hum, dans tous les cas si soel est en rapport avec cette disparition, il va falloir se méfier de lui. Çà n’arrange pas nos affaires vu qu’il est le seul moyen que nous avons pour voyager. Cependant j’ai une hypothèse qui coïncide avec ces phénomènes étranges. J’ai fait un rêve la nuit dernière où j’ai cru voir serbus et mon frère. Il se peut qu’ils aient trouvé un moyen de contrôler Soel pour nous faire parvenir leur requête.(kousuke)
_ peut être mais qu’est ce qu’on peut faire maintenant ? Soel devient un élément dangereux et si serbus peut arriver jusqu’à nous grâce à lui on risque de ne jamais revenir chez nous et je reverrai jamais ma douce et ma prairie.(irving)
_ non, je pense que le kidnapping de Naomi et Nodoka est juste un appât pour nous attirer vers lui. Je sais que mon frère veut en découdre avec moi mais je ne comprends pas pourquoi il ne m’a pas enlevé. Est-ce qu’il cherche à s’amuser avec moi ?....
_ Mais…. Mais Nao n’y est pour rien dans cette histoire !! Pourquoi a-t-elle été enlevée, elle T__T ?!!
_Hum, je pense que serbus et ses sbires ont besoin de nous pour réaliser quelque chose qu’ils ne peuvent pas faire eux même. C’est typique comme tactique, l’ennemi prend quelque chose de cher aux yeux de son adversaire pour le faire chanter et obtenir quelque chose.(teg)
_On doit alors attendre de savoir ce que veut serbus pour retrouver les filles ?(aïka)
_Oui, à mon avis elles ne sont pas ici.(teg)
_ Je suis d’accord avec toi, Teg.(kousuke)
_ma pauvre petite Nao, elle doit avoir peur, seule dans les griffes de serbus T__T".

Non loin de là, Nemesia, keyntha et saki se sont installées sur un banc de pierre au niveau d’une belle place public. Elles discutent de la disparition étrange de Nao et Nodoka en profitant de la chaleur du soleil qui s’offre à elles. Mais depuis un moment les trois jeunes filles se sentent épiées.
Une foule de gens traverse cet endroit et des familles profitent de cette belle matinée avec leurs enfants. Nemesia interrompe la discussion :

_ « les filles, je me sens pas super bien ici. Vous n’avez pas l’impression d’être observée ?
_ Maintenant que tu le dis, c’est vrai que j’ai une impression bizarre depuis l’incident avec Mushu.(saki)
_Me dites pas que vous l’avez pas remarquée O__O ?
_ >_> qu’est ce que tu veux dire par là Keyntha ?
_ Et bien depuis hier je ressens cette sensation bizarre et aujourd’hui, quand on s’est séparé des garçons j’ai vu un type bizarre nous suivre et nous regarder.
_ Euh……et….. il est là ?(saki)
_ Oui, juste en face. C’est le mec avec le manteau orange pétard XD !!!Je ne sais pas comment vous avez fait pour pas le remarquer.
_ O__O…. c’est vrai qu’il nous regarde avec insistance, qu’est ce qu’il veut ce type ? C’est peut être un pervers XD !!!!!(nemesia)

Point de vue de l’inconnu au manteau orange.

Depuis la destruction de mon ordre je n’ai jamais pu savourer un seul jour de bonheur jusqu’à ta rencontre. Ta disparition m’a brisé le cœur et je n’arrive plus à penser à autre chose qu’à toi et enfin te revoilà, aussi belle qu’au premier jour. Le vent fait voleter tes longs cheveux bruns et comme dans un souvenir lointain je me rappelle de ta peau douce et de tes yeux bleus envoutant. Mais qui sont ces gens qui t’accompagnent ?
Ils n’ont pas l’air d’être de la région et semblent même perdu, comme s’ils faisaient parti d’un autre monde. Je ne peux pas te laisser sans te parler, te reperdre à nouveau serait pour moi la fin de ma vie. Je dois trouver le moyen de t’approcher sans que ces gens m’aperçoivent. Je te promets Galeïan qu’on sera bientôt à nouveau réuni.

L’homme sort de sa poche une photo avec un visage d'une femme et sur ses joues se mettent à couler des larmes.


Rappel :
Sa fiche :
Nom : Dao
Age : 23 ans
Caractère : le cœur sur la main, il est toujours près à venir en aide aux autres, peut-être trop se négligeant lui-même ; combatif ; d’un naturel timide et discret, parfois un peu coincé ( alors faites-vous plaisir^^ ) ; rechigne à utiliser la violence
Apparence physique : crâne rasé, visage assez fin, yeux verts clairs, d’une taille moyenne ; il porte toujours le manteau à capuche orange foncé distinctif de son appartenance à une confrérie
Histoire : Dao ne connaît ni son nom de famille, ni sa date de naissance, et encore moins sa famille, et pour cause : à quelques semaines seulement, il fut abandonné. Deux moines de l’Ordre de Tarès le recueillirent, et c’est au sein de cette confrérie ( non religieuse je tiens à préciser ) qu’il a grandi et développé une méthode de combat spécifique lui permettant d’utiliser l’énergie que tout humain possède en lui. Il possède en plus une particularité non négligeable, celle de voir au-delà du temps, dans le passé ou l’avenir d’une personne. Depuis la victoire contre le Démon, il erre sans but, sans famille, seul, depuis la destruction de son Ordre, sa seule et véritable famille. Où ses voyages le conduiront-ils ? Que lui réserve la Destinée ? Ca, c’est à nous de jouer ^^
Monde d’origine : Shambhala… En gros, c’est un monde intermédiaire, possédant des éléments des mondes moyens de Fantasy ( donc médiévaux ) dans une époque équivalente à l’Europe industrielle du XIXème siècle. Drôle de mélange, je vous l’accorde !!

Voilà, je fais entrer volontairement jayjay dans l'histoire comme çà si un jour il lui vient l'nevi de venir ben çà fera pas trop bizarre ^^. biensur son perso ne voyagera pas avec nous.

La situation semblait se compliquer de jour en jour.

J’essayais toujours de dresser un tableau cohérent de ce qui s’était passé lorsque nous avions, selon toute apparence, quitté le monde sur lequel plusieurs membres de la compagnie actuelle avaient manqués de trouver la mort. Une lueur aveuglante, un puissant courant d’air, et puis… Et puis nous voilà dans un endroit n’ayant strictement rien à voir avec celui que nous venions de quitter. Au moins les couleurs de l’environnement étaient elles redevenues conformes à la norme, mais c’était bien le seul point rassurant. Mes demandes d’explications se heurtèrent à un barrage d’indifférence, et je dus me contenter d’un laconique « C’est Soël », nom qu’après quelques heures d’observations, je parvins à rattacher à l’étrange créature noire qui accompagnait ce groupe.

J’étais heureux d’avoir conservé mon casque, cela m’aidait à dissimuler mon malaise. Cet être manifestait clairement des signes d’intelligence non-humaine, ce qui suffisait à le classer comme menace pour la Fédération et l’Humanité entière. Et pourtant personne d’autre ne semblait en avoir conscience… D’autre part, ce groupe était également étrange. Je devinais qu’il était essentiellement composé de personnes étant arrivées à peu près dans les mêmes circonstances que moi, mais aucun d’entre eux ne semblaient originaire de la Fédération Solarienne. Et puis certains avaient quelque chose de… bizarre. Je soupçonnais au moins un d’entre eux d’être Mentaliste, ces êtres aux pouvoirs paranormaux qui présentaient un danger constant pour leur entourage et même leur monde, si on ne prenait pas la peine de leur faire subir un conditionnement intensif. Et pourtant, tous semblaient si insouciants !

Et voilà qu’à présent, deux des femmes avaient été enlevées sous notre nez, par un mystérieux ennemi qui prit même la peine de clairement s’identifier… A moins qu’il ne s’agisse d’un nouveau stratagème. Quoi qu’il en soit, il avait été décidé de tenir un conciliabule pour décider de la marche à suivre. Je participais à la conversation de mon mieux, mais me sentais quelque peu à l’écart, étant sans doute le moins au courant de la situation, à part peut être cet Irving… Que la chose ne semblait guère émouvoir. Il semblait plus concerné par la disparition de la chèvre qui avait été en sa possession que des deux jeunes filles. Camouflant un profond soupir, je reportais mon attention sur la fin du dialogue.

- Eh bien, depuis hier je ressens cette sensation bizarre et aujourd’hui, quand on s’est séparé des garçons j’ai vu un type bizarre nous suivre et nous regarder.
- Euh……et….. il est là ?
- Oui, juste en face. C’est le mec avec le manteau orange pétard !!! Je ne sais pas comment vous avez fait pour pas le remarquer.
- C’est vrai qu’il nous regarde avec insistance, qu’est ce qu’il veut ce type ? C’est peut être un pervers !!!

Je jetais un regard aussi – c'est-à-dire, fort peu – discret que possible ans la direction indiquée. Il n’y avait effectivement gère de doute quant à la direction qu’il fixait… Lorsqu’il vit nos yeux braqués sur son visage, il détourna la tête et feignit l’indifférence, mais le mal était fait.

La dénommée Keynthara fit la grimace.

-Je vais lui faire passer l’envie d’espionner les gens, à celui là ! tout en portant la main à sa faux dans un geste éloquent.
-Arrête. Il suffit de l’ignorer pour l’instant, on s’e occupera si il tente quoi que ce soit.

Cette fois, c’était celle qu’ils appelaient Saki qui avait parlé. J’étais globalement d’accord avec cette analyse… Un espion aussi maladroit ne devait pas représenter un bien grand danger… Le orange n’était clairement pas la couleur indiquée si l’on avait besoin de discrétion.

-Bon, pour en revenir au sujet de la discussion…

Némésia donnait à présent des signes de mauvaise humeur. J’avais cru remarquer que cela semblait être son état naturel.

-… on peut toujours rester là à discuter 107 ans, ça ne nous rapproche pas de Naomi et Nodoka !
-Eh bien… Nos options sont assez restreintes.

Voilà que le gamin… Kousuke ? s’en mêlait.

-On peut rester sur ce monde et chercher à savoir si quelqu’un n’a pas entendu parler de ce Serbus… Ou bien repartir sur un nouveau lieu en espérant se rapprocher de lui.
-Mais si Soel est sous son contrôle.
-Dans ce cas, plus qu’à prier pour qu’il veuille bien de notre visite.

Je pris la parole, ma voix grésillante à travers le casque détonnant quelque peu dans l’atmosphère calme de la salle.

-Une idée de ses motivations ?

Saki haussa les épaules.

-Juste qu’il souhaite apparemment qu’on continue à voyager.
-Dans ce cas, peut être conviendrait il de ne pas lui donner satisfaction ?
-On a pas vraiment le choix ! Il tient Nodoka ! s’exclama Kousuke.
-Et Naomi. lui souffla Aika.
-Oui, elle aussi. Et puis, on ne peut pas rester indéfiniment ici, si on veut progresser.

Aussi déplaisante soit la perspective d’agir exactement comme le désirait l’ennemi, je devais reconnaître qu’il avait vraiment fait en sorte de ne guère nous laisser d’alternatives.

-Et donc ce voyage serait effectué grâce à une créature étant peut être sous contrôle ennemi…
-Oui, c’est un pro… eh, mais au fait, vous avez pas payé le prix, pas vrai ?

L’exclamation était clairement à mon intention et à celle d’Irving, qui sembla lui aussi sortir de sa torpeur.

-Un prix ? Quel prix ?
-Pour voyager entre les mondes, bien sûr ! rétorqua Keynthara, clairement agacée, comme si n’importe quel enfant aurait dû être au courant. Derrière mon casque, je ne pus m’empêcher de froncer les sourcils. Mes ressources étaient limitées, si je devais encore les mettre à contribution pour une quelconque taxe interdimensionnelle…

Soudain, plusieurs flashs lumineux illuminèrent la pièce, et l’instant d’après, une demi douzaine de silhouettes en robes étranges se tenaient parmi nous, apparemment sans armes… A moins qu’ils ne les dissimulent sous leurs amples vêtements. Et comment étaient ils arrivés, des téléporteurs personnels ?

-Au nom du Conseil, notre devoir est de maintenir l’ordre !
-Les étrangers sont immédiatement aux arrêts. Toute tentative de résistance sera sévèrement châtiée !

Némésia poussa un profond soupir.

-Pourquoi est-ce que je ne suis même pas surprise… marmonna elle pour elle.

Bonjour à tous! Me voilà donc sur la fic de ce forum... Je post donc la présentation de mon personnage, mais comme la situation ne s'y présente guère, je ne le ferai apparaître qu'un peu plus tard, lorsque votre situation se sera arrangée ou que vous aurez changé de monde... Voilà!

Nom : McLem
Prénom : Richard
Monde : Terre
Nationalité : Anglaise
Age : 40 ans
Apparence physique : 1,8 m, assez bien bâti, des cheveux courts châtains, des yeux verts, de fines lunettes.
Tenue vestimentaire : Au travail, il porte un costume cravate en générale de couleur assez sobre (marron, noir, gris…), lorsqu’il est détenu, il porte un jean, une chemise et une paire de baskets.

Histoire : Richard a toujours été un élève brillant, concentré sur ses études, même s’il était du genre assez cool et détendu. Il sait s’amuser et a plutôt un assez bon sens de l’humour. Ce n’est pourtant qu’aux alentours de vingt ans qu’il commence à s’intéresser aux filles. Il rencontre alors une dénommée Marianne, plus jeune que lui de deux ans, dont il tombe follement amoureux. C’est avec elle qu’il découvrira les joies de l’amour partagé.
Ils se marieront quelques années plus tard et auront un garçon qu’ils appelleront Thomas.
Malheureusement, leur paisible vie bascula un soir de décembre, cinq ans après la naissance de Thomas, alors que Richard rentrait un peu plus tard que prévu de son travail. La porte de chez lui était ouverte et tout était silencieux. En entrant, Richard découvrit les corps de sa femme et de son fils, attachés à des chaises, lacérés…
Les criminels ne furent jamais arrêtés. La seule chose qui fut trouvée sur les lieux du crime mais qui ne permit jamais de trouver l’auteur des crimes était un « S » peint du sang des victimes sur le derrière eux.
Depuis, Richard a continué de vivre, en essayant de faire bonne figure, mais il n’a plus jamais eu de relation intime avec qui que ce soit.

Image:

" Au nom du Conseil, notre devoir est de maintenir l’ordre !
- Les étrangers sont immédiatement aux arrêts. Toute tentative de résistance sera sévèrement châtiée !"

...

"Les manteaux oranges pétards!!!!!!!
- pardon?
- enfin Nemesia, on en a vu un tout à l'heure! tu sais, le pervers qui nous espionnait!
- ah oui effectivement.
- keyntha, défense de taper!
- quoiiii?
- Kyousuke a raison keyntha. ne commenconc pas à attirer des ennuis alors que deux de nos amies sont prisonnières quelque part. essayons de résoudre cette situation calmement, tu veux?
- ok ok compris.

Saki avait raison sur ce point. nous fumes alors emmené par cette troupe en orange à un bâtiment énorme. dans un style inconnu pour certains à voir leur tête, plus normal pour d'autres, nous fumes conduit dans une grande salle qui devait surement servir aux réunions ou comme accueil aux étrangers de notre statut.

un vieil homme barbu à l'air antipathique nous accueillit froidement & nous demanda ce que nous faisions en plein jour sur leur terrtoire.Saki & Kyousuke tentèrent de leur expliquer la situation en leur faisant croire que nous étions perdu. Aika, Irving, Ryu, Nemesia & Teg se tenaient tranquilles. Soel se tenait contre moi, de peur qu'on ne lui fasse du mal bien qu'il soit assez suspect dans sa situation actuelle. je n'avait pas peur de lui; après tout c'est lui qui nous ramènera chacun là où l'on souhaite. En revanche je n'en pouvait plus de rester là à les écouter. mais bon je fous assez le bordel comme ça alors je ne dis rien. pourtant j'aurais une folle envie de leur donner un bon coup sur la tête & de me casser d'ici.

le vieux chenoque comprit notre situation. Aussi noous accueillirent-ils dans leur demeure pour y passer la nuit & tenter de nous aider à reprendre notre chemin. une chambre fut donner à chacun d'entre nous. Seul bémol qui faillit me faire sortir de mes gonds fut que le vieux voulut enfermer Soel dans une cellulle. il n'en sera pas ainsi.

" Pourquoi voulez-vous l'enfermer?
- Cet animal renferme des pouvoirs insoupconnés dont vous n'avez même pas idée. je peux le sentir d'ici. il faut à tout prix qu'il soit neutralisé!!!
- alors vous devrez me passez sur le corps pour l'avoir!!"

Soel était blottit de peur contre moi. je ne peux pas croire qu'il soit réellement sous l'emprise de Serbus ou alors je le tuerai de mes propres mains quand j'en aurais finis avec tout ça! Woooo!Keyntha? mais qu'est-ce qui te prend? tu n'es pas ici pour rien. La sorcière l'a dit, Mécine aussi. je dois devenir amie avec Nemesia! mais pourquoi? jouera-t-elle un rôle dans ma quête pour sauver Taka? bon c'est pas le moment de penser à ça!

Les gardes étaient sur le point de se jeter sur moi quand ils furent arrêtés par un de leur confrère. mais bons ang c'est le eprvers de l'après-midi!!!

"Arrêtez mes frères! Ne leur faites point de mal!
- Dao! pourquoi t'interposes-tu?
- Maître, vous qui avez toujours cru en moi depuis le début, vous ne devez pas leur faire de mal, ils ne sont pas mauvais!
- En es-tu réellement sûr?
- Totalement Maître!
- Bien dans ce cas, tu prendras la responsabilité en cas de mauvaise tournure des événements!
- Merci Maître!"

Ah ben ça! si je m'attendais à ce que le pervers nous aide!! Soel se sent enfin rassuré! son coeur bat moins vite. Il me regarda avec ses petits yeux noirs. il semble si inoffensif. comment pourrait-il être à la solde de mon ennemi juré? Un petit sourire de lui m'apaise si facilement tellement il est gentil. Mécine, je t'en prie veille sur nous! Le sauveteur inattendu se tourna vers moi, s'inclina & s'excusa de la conduite de ses semblables! drôle de pays! hein? où il va?
il se dirigea là où se trouvait Saki, lui prit ses mains, les baisa & se mit à pleurer.

"Galeïan! Galeïan! enfin nous nous retrouvons! toi le seul souvenir qu'il me reste!
- je vous demande pardon?
- Galeïan! ne me reconnaîs-tu pas?
- Je crois malheureusement que vous vous trompez de personne!
- mais non enfin Galeïan! c'est toi! je ne peux pas me tromper!!!
- je ne m'appelle pas Galeïan. la personne que vous cherchez n'est pas moi mais une autre qui ressemble peut-être un peu!
- mais non ça n'est pas possible!!!! regarde!! c'est toi sur cette photo!!!!
- !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! c'est ...moi? non ça n'est pas possible! qu'est-ce que cela veut dire?"

Aika s'approcha des deux & regarda la photo aussi surpris que le fut Saki quelques secondes auparavant. Nemesia s'approcha à son tour!

" c'est bien toi,non? O_O
- ça ne se peut pas!!!!! comment avez-vous eu cette photo?
- je ne le sais pas... je l'ai toujours eu.
- Saki, calme-toi. ça n'est peut-être qu'une coïncidence! allons nous reposer, nous y réfléchirons plus tard, qu'en dites-vous?

tout le monde fut d'accord sur ce point. un peu de repos nous permettrait d'y voir plus clai quant à cette situation & peut-être pourrions-nous trouver un moyen de sauver Naomi & Nodoka. Chacun se retira, visiblement content que rien de sanglant ne se soit produit. Soel me demanda de rester avec moi. peut-être n'était-il encore tout à fait rassuré. un diner nous fut servi autour d'une grande table joliment garnie. chacun prit plaisir à manger de la nourriture inconnue qui ma foi n'était pas si mauvaise. tout le monde était cependant songeur. toute la soirée se porta sur le sujet de Naomi & Nodoka. il fallait trouver un moyen de les sauver. Serbus allait avoir affaire à nous.

certains furent prit d'une envie de dormir & s'en retirèrent dans leur chambre. d'autres restèrent attablé à parler de choses & d'autres. l'ambiance n'était pas si mauvaise malgré les événements de la journée. Nemesia & moi ne nous sommes même pas disputées. incroyable! peut-être allons-nous vraiment devenir amies? après tout, pourquoi pas? même si elle désapprouve ce que je fait, je pense qu'elle n'aurait pas hésité à sauver Soel. c'est ce qui fait d'elle une fille bien.

Saki sortit de table pour aller se coucher. Arrivé à sa chambre, un bruit énorme & assourdissant se fit retentir dans le hall qu'elle venait de quitter. tout le monde l'entendit & s'en retourna à la table où ils venaient de festoyer. C'est alors qu'ils virent...

( à vous la suite)

Allez... La situation s'étant arrangée apparemment je crois que ça peut être le bon moment pour arriver... Surtout que ça correspond pas mal avec mon post... Allez... Voilà l'arrivé du grand Richard Coeur de Lion... heu pardon... je m'égare^^^

-Oui, vous avez raison… C’est probablement le meilleur moyen pour finaliser ce projet…
-Alors nous sommes d’accord… Bien. Je crois que nous pouvons arrêter là cette réunion… Nous reprendrons demain, si vous êtes tous d’accord ?
Tout le monde acquiesça. Richard, comme tous les autres, retira son casque et rangea ses papiers dans la chemise en carton qu’il avait emmenée pour cette réunion. Il se frotta le coin des yeux, relevant légèrement ses lunettes, puis regarda sa montre…
Il était dix-neuf heures… La réunion avait durée beaucoup plus longtemps que prévu… Mais apparemment, les japonais étaient sur le point d’accepter le marché… Il ne fallait pas trop précipiter les choses… C’était pour cette raison que la réunion était reportée au lendemain… Si les débats se poursuivaient ce soir, les japonais auraient l’impression qu’on leur forçait la main, et ce n’était pas du tout ce que les dirigeants de l’entreprise voulaient…
Richard sortit du bâtiment un peu après ses collègues. Mais l’un d’eux, Steve, l’attendait en bas, à côté d’une belle limousine qu’il avait commandée exprès pour leurs trajets au Japon.
-On rentre ensemble, mon vieux ? On va se boire un verre ?
-Non… Merci, je vais marcher un peu ce soir.
-Bien, comme tu veux. A tout à l’heure alors.
Richard acquiesça. Steve était un bout en train, et être dans un nouveau pays signifiait pour lui découvrir des plaisirs exotiques… Mais Richard s’en moquait pas mal… Non, ce soir là, il avait envie de profiter de l’air frais qui soufflait légèrement dans les rues de la ville qui commençait à se vider. C’était ce qui lui semblait être le mieux…
Il marcha sans but, et dans une direction opposée à celle de son hôtel, pendant environ une heure. Il n’avait pas spécialement faim et il n’était pas fatigué non plus… Il retira sa veste qu’il laissa pendre à son bras et desserra sa cravate pour se sentir plus à l’aise, tenant distraitement son attaché-case de sa main libre.
Enfin, il s’arrêta devant une grande maison d’aspect ancien. Le portail était ouvert, tout semblait calme à l’intérieur. C’était exactement le genre de maison qu’il s’était attendu à voir au Japon… Probablement une idée préconçue européenne, mais tant qu’à être là, il voulait vérifier que tout était bien comme dans son imagination.
Il fut soudain pris d’un remord en passant la grille d’entrée… C’était une violation de domicile… Et les Japonais étaient connus pour leur respect de la politesse… Il allait probablement se faire jeter dehors comme un mal propre…
Mais à son grand étonnement, deux jeunes filles apparurent aussitôt à la porte de la maison et vinrent lui saisir les deux bras pour l’emmener à l’intérieur.
-Mais… Qu’est-ce que vous… commença-t-il.
-Yukô vous attend !
-Vous l’avez fait attendre !
-Ce n’est pas bien de votre part !
-Mais… de quoi parlez-vous… Je…
Mais, lorsque les deux jeunes filles l’eurent emmené dans une sorte de salon où une femme d’une trentaine d’années était à moitié allongée sur un divan, une longue cigarette aux doigts, la fumée flottant de manière hypnotique autour d’elle, les mots se perdirent sur ses lèvres. Jamais il n’avait vu une femme si étrange… Lui qui ne croyait que très peu à ce genre de chose, il parvenait même à sentir comme une aura mystérieuse autour d’elle…
Non, il était stupide… Une aura… Et puis quoi encore ? Pourquoi pas une auréole au-dessus de sa tête et des ailes pendant qu’il y était ? Il se ressaisit alors et ouvrit la bouche.
-Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ?
-Tu es entré chez moi, Richard McLem. C’est que tu as quelque chose à demander.
-Je suis désolé je… Quoi ? Mais, c’est… n’importe quoi… Et puis, comment connaissez-vous mon nom ?
-Watanuki !
Un jeune homme qui ne devait pas avoir vingt ans arriva alors, l’ait peu étonné, mais maussade au possible.
-Apporte-nous du thé, s’il te plait.
-Oui…
Quelques minutes plus tard, toujours muet, Richard vit le jeune homme apporter un plateau et il fut invité à s’asseoir, ce qu’il fit sans réellement s’en rendre compte, posant sa veste et son attaché-case à côté de lui.
-Qui êtes-vous ? demanda-t-il enfin dans un souffle, les yeux plissés.
-Je suis Yukô, la sorcière des dimensions.
-La sorcière des dimensions ? répéta-t-il surpris et n’étant pas sûr d’avoir bien entendu.
-C’est exact. Je peux réaliser n’importe lequel de tes rêves, pourvu que tu y mettes le prix. Et si tu es entré chez moi, ce soir, c’est que tu souhaites quelque chose.
-Je ne souhaite rien, mentit Richard.
Au contraire, il souhaitait énormément de choses… Mais aucune n’avait la moindre chance de se réaliser… Tous les moyens avaient été mis en œuvre… Mais ils n’avaient rien donné…
-C’est peut-être ce que tu crois… Mais moi, je sais ce qu’il en est… Tu souhaites retrouver quelqu’un… Quelqu’un qui t’a pris ce que tu avais de plus cher au monde… Je me trompe ?
-Arrêtez… murmura-t-il en baissant les yeux.
-Je peux te permettre de le retrouver.
-Vous mentez ! s’exclama Richard en se levant d’un bon, la fixant droit dans les yeux. Comment pourriez-vous m’aider alors que même la police n’a rien pu trouver !
Une espèce de petite boule de poils noire avec un diamant bleu sur le front apparut alors devant Richard en souriant.
-Yukô est très forte ! Yukô peut tout faire ! Elle est même plus forte que les 1000 techniques secrètes de Mokona !
-Mais qu’est-ce que…
-Du calme, mon petit ami, dit alors Yukô. Tu vas effrayer notre invité. Je disais donc que je peux t’aider, pourvu que tu y mettes le prix.
-Combien ? Combien voulez-vous pour son nom ?
-Son nom ? Je n’ai jamais dit que je te donnerais son nom. Je t’ai dit que je permettrais de le retrouver, c’est tout. C’est déjà amplement suffisant. Quant à mon prix, il s’agit de ce qui te tient le plus à cœur. C’est à dire, ces alliances que tu portes à ton doigt.
-Quoi ?
Ses alliance ? Mais… C’était… Non… C’était tout ce qui lui restait de Marianne et de Thomas… C’était tout ce qui le rattachait encore à eux… La seule chose qu’il lui reste… Cette alliance que Marianne avait glissée à son doigt lorsqu’ils s’étaient mariés ainsi que celle qu’il avait lui-même mise à son doigt, et qui représentait leur amour… Ces alliances que Thomas regardait toujours avec respect et amour autour des doigts de ses parents…
Il baissa le regard vers sa main et caressa doucement les deux alliances glissées côtes à côtes sur son annulaire gauche… Pouvait-elle vraiment lui permettre de retrouver l’assassin ? Il en doutait et pourtant, il avait une envie folle d’y croire… De croire que quelque chose l’avait bien poussé vers cette femme… De croire qu’il pourrait réellement retrouvé l’assassin de sa femme et de son fils…
-Très bien. Très bien, dit-il en retirant avec un pincement au cœur, les alliances qu’il avait au doigt.
Il les tendit à Yukô qui les prit et sembla satisfaite.
-Bien, tu voyageras donc à travers les différents mondes pour le retrouver. Mon petit ami ici présent t’enverra auprès de tes compagnons de voyage. Ils ne sont pas au courant que tu t’apprêtes à les rejoindre, mais je suis sûre que tu leur seras très utile et que tu trouveras en eux une charmante compagnie.
-Qu’est-ce que…
Mais avant qu’il ait pu dire autre chose, la boule de poils noirs ouvrit grand la gueule et aspira Richard qui ne put rien faire pour empêcher cela…

-Mince alors… Qui c’est ce type ?
-Voilà une situation bien étrange…
-Il a une drôle d’apparence…
-Il est sorti de la bouche de la boule de poils vous avez vu ?
-Soel a un nom et c’est Soel !
-Mais taisez-vous un peu ! Et laissez-le respirer !
-Ah ! Il revient à lui !
En effet, Richard commençait à reprendre connaissance et il vit autour de lui un groupe qui devait comprendre environ huit personnes ou plutôt sept personnes et une armure étrange… et une boule de poils à peu de choses près semblable à celle de la sorcière…
Il se redressa avec difficulté et observa les personnes qui se trouvaient autour de lui avec autant de curiosité que celles-ci l’observaient…


Voilà^^ je vous laisse le soin de vous occuper de lui pour le prochain post^^ Attention, pas taper^^

Si seulement j’avais une ou deux pierres de catalyse, je pourrais aller à l’encontre des règles, et faire un petit voyage temporel. J’émis un long soupir, tout en faisant tourner ma chevalière et en rejoignant Teg qui était assis au bar … Il est un peu intimidant avec son armure, je me demande ce qu’il pense de nous ?
Je commande un verre d’une boisson, dont je ne connais pas la composition, mais apparemment sucrée et alcoolisée, ça me suffit amplement ce soir. Cependant avant même que je puisse goûter à mon sucre alcoolisé Soel a une réaction bizarre. Qui, même si nous lui faisons relativement confiance, nous fait nous mettre sur la défensive. Et si il lui venait l’idée d’enlever quelqu’un d’autre. A cette idée, ma pensée fut bête et méchante : « enlève moi ! » … En réalité mes espérances se sont effondrées lorsque la boule de poils a recraché un homme de deux fois mon âge à première vue. Il tombe brutalement sur le plancher, son dos a dû en prendre un coup.
Nous nous approchons de lui, je m’assis à califourchon sur une chaise … Keyntha garde Soel dans ses bras. Puis commence un déballage linguistique sur ce nouvel évènement bizarre. Durant ces palabres l’homme reprend ses esprits, doit— on le voir comme un spire de Serbus ou bien comme un allié.

« Mince alors… Qui c’est ce type ?
– Voilà une situation bien étrange…
– Il a une drôle d’apparence…
– Il est sorti de la bouche de la boule de poils vous avez vu ?
– Soel a un nom et c’est Soel !
– Mais taisez-vous un peu ! Et laissez-le respirer !
– Ah ! Il revient à lui ! »

Il n’a pas une apparence si étrange. Ou sinon je fais parti de cette catégorie d’étrange personne, c’est peut être le cas, aux yeux de certaines personnes. Il c’est certainement senti oppressé par notre attroupement, parce qu’à peine levé, il recule de plusieurs pas en se frottant l’échine. Un spire à la botte de Serbus réagirait-il par tant de méfiance, j’aurais imaginé qu’il se lancerait à l’assaut. Et bien non. Au lieu de cela, il observa longuement chacun d’entre nous pour nous analyser, cataloguer, et répertorier, certainement selon des critères propres à son monde.
Même en l’observant de haut en bas, de A à Z, je ne lui trouve rien de particulier. En terme de différence j’entends, à part le faible développement de ses énergies. Il n’en fait sûrement pas usage. Ce moment dura un certain temps. Il faut dire que nous sommes plus de huit, donc plus de seize yeux, et qu’il est seul. Irving murmure en mâchouillant une tige, Teg ne bouge pas énormément, Nemesia et Saki froncent les sourcils.
C’est Aika qui se présente en premier, nous faisant passer, nous adultes, pour des énergumènes sans manières. Chacun suit son initiative sans broncher, je vous épargnerais nos présentations, cela risquerait d’alourdir l’ambiance. Malgré son air normalement normal je ne me prononçais toujours pas sur ses intentions.

« Richard McLem, enchanté, dit-il, sur un ton légèrement hésitant. Je viens de vous le dire.
– Comment êtes-vous arrivé là ?
– Un animal, enfin à l’aide d’un « être » similaire à celui là » Il fait une pause pour pointer Soel. « Et d’une femme fumant à l’aide d’une cigarette longue, qui dégage de la fumée en abondance. »

« Cigarette », un mot bien étrange, mais la fumée. Il doit sûrement parler de la sorcière des dimensions, à moins qu’il ne mente pour mettre en place tout un scénario …L’un d’entre nous suggéra que l’on reprenne cette conversation demain après une nuit de sommeil. Une suggestion sage, et dès plus appréciée par la majorité. Il fut convenu qu’une chambre soit décernée au nouveau venu, Richard. Un nom étrange … très étrange … Quoi que …
Richard se saisit de sa clé, et attend un peu. Je reprends ma place au bar, un verre à la main.

« Mais … Il est vide.
– Quelqu’un a dû le boire …
– Mon verre ?
– Je vous en remet un ?
– Hm … »

Sans attendre, il reverse un peu de liqueur dans le verre, que je bois expressément, peut être trop vite d’ailleurs. Je remonte les escaliers, un peu embrumé, au talon de Richard, Nemesia, et Aika. Puis je passe tout d’abord par l’une des salles de bain, avant de prendre ma clé et d’ouvrir la porte. La fenêtre légèrement entrebaîllée, je m’affale sur mon lit, en attendant que le soleil se lève, bien sûr non sans dormir un peu. Mais depuis hier, passer une nuit complète sans interruption est à la fois une suggestion utopiste, mais surtout peu probable.
Le lendemain, on toque brièvement à ma porte, il n’est pas spécialement tard, mais le petit déjeuner va sûrement être servis au rez-de-chaussée, ça doit être pour ça. Un nouveau passage rapide par la salle d’eau, et un cachet contre les maux de tête plus tard, je descends mon sac sur l’épaule. Tout le monde est déjà en bas, et Aika bouillonne de désespoir. Finalement, tout en gigotant dans tout les sens et à la limite des larmes :

« Plus … de chocolat en poudre …
– Ca te fera pas de mal de boire du lait simple, le poivron. ». De longs soupirs de Saki et Nemesia viennent entre couper, le débat d’Aika et Keyntha sur la nécessité du chocolat en poudre pour le bien fondé d’un petit déjeuner correct. Irving se bouche les oreilles, en murmurant quelques unes de ses expressions particulières. Avant de m’asseoir, je laisse tomber un sachet devant son bol de lait.
« Non, mais le lait tout simple c’est trop fade … Dit-il en versant un peu de la poudre marron.
– Comment ça se fait que t’avais ça ? Chuchote Nemesia.
– Tu retombes en enfance ?
– Non, ça fait un ou deux jours que j’en ai acheté, en prévision, on sait jamais. »

La question tombe enfin, l’homme tombé de la bouche de Soel doit s’expliquer un peu. Enfin en tentant d’expliquer les évènements qui l’on emmenait ici, et surtout si on peut le considérer comme un compagnon de route, ou bien comme un bâton entre nos roues.
A priori, son métier (un poste à responsabilité, du moins d’après sa tenue … Dans mes souvenirs là-bas, les gens dans ses tenues ont l’oreille attaché à un téléphone et parle sans arrêt de sujet sérieux, d’investissement, etc ..) consiste à travailler pour une entreprise. C’est assez flou, il faut dire que je ne comprends peut être pas non plus tout ce qui est dit, puisque mon futur est de succéder à mon père …
Enfin, apparemment il a vu Yuko qui lui a permis de réaliser son souhait, en contre parti de deux alliances. Il ne nous a pas pour autant appris son vœu et les raisons de ce vœu. Après tout, il n’a pas forcément à en parler, je ne lui dirais pas pourquoi j’ai accepté non plus.

« Hm. C’est bien le genre de Yuko.
– Soel sait que Yukô a raison. Soel le sait. » A peu près tout le monde observe la boule de poil, d’un air soupçonneux. Est-ce qu’on peut vraiment lui faire confiance ? Le souci c’est que confiance ou pas, si on refuse de poursuivre l’aventure avec lui … Elle va se finir ici … Dans ce monde technologique … Et je ne reverrais pas non plus Nodoka, et au revoir Naomi. Confiance ou non, on a pas vraiment le choix en fait.
« Simple question, mais quand est-ce qu’on part ?
– Il a raison, c’est pas qu’on soit pressé …
– Si … Ma Naomi nous attend !
– Hoo commence pas toi !
– Techniquement parlant, seul la boule de poil le sait.
– Très juste Teg, alors ?
– Soel pas savoir.
– Ok, je sors alors … Soupirais-je, malheureusement déçu
– Seul ?
– Bah j’ai vingt ans … Dans mon monde je pourrais déjà diriger toute une ville … Donc, bah, oui.
– Je croyais qu’on devait former un groupe, insinua Keyntha, sous l’approbation d’Irving, de Ryu, de Saki et d’Aika.
– Je ne dis pas le contraire. »

Puis sur le coup, je me lève pour sortir. Et je suis rapidement rattrapé par Saki, Nemesia, Aika et Richard ; pour la simple et bonne raison que se déplacer seul serait imprudent. C’est vrai, mais je dirais surtout qu’il est plus prudent de se balader en petit comité. Déjà que chacun d’entre nous fait un peu tache dans le paysage.
Il fut convenu qu’une exploration de la ville était la meilleure chose à faire, une ville assez surprenante d’ailleurs, surprenante de banalité tout compte fait. Le premier choix fut d’entrer dans des magasins, pour y acheter de quoi s’habiller … Et oui, en partant on a pas fait de valises. Et même si un claquement de doigts pourrait suffire à faire apparaître de nouveaux vêtements, il semble plus « normal » de faire du lèche vitrine. Dans une nouvelle peau, même pour Richard (le costume-cravate n’est pas le plus à l’aise pour se déplacer), je me présente à la caisse, alors que les autres se regardent dans le miroir.

« Haha … Mais ce n’est pas suffisant pour payer !
– Ha ?
– En revanche, vous avez de bien belle pièce, dit-il en se saisissant de ma main, et du médaillon autour de mon coup, tout en appelant sa collègue, qui semble n’être autre que sa femme.
– Oui, contre cela, je vous vend même la veste là-bas, une petite merveille. » En effet, une veste noir, de belle facture.
« Euh non, non, je ne suis pas près à faire l’échange … Mais peut être que cela suffirait ? » Je sors une pépite de la taille d’un ongle, de ma poche. Soit, même dans mon monde faire apparaître de l’or de mon patrimoine n’est pas très équitable, mais on peut penser que puisque je ne suis pas dans leur juridiction, ça ira … C’est sûr que je ne suis pas du tout dans leur juridiction.
« Ha ! … Et bien … Oui, oui, bien sûr ». Et voilà nous ressortons tous. Donner une pépite me faisait tout de même mal, d’autant plus que la pépite valait plus que ça … Mais bon.
Par la suite de nouvelles questions sont posées à Richard pour en savoir plus sur sa vie, enfin son histoire. Mais l’échange est rapidement interrompu. Des hommes en tenue assez strict nous abordent, et nous emmènent dans ce qu’ils appellent le QG. On y retrouve tout le reste de la troupe, dont Keyntha les mains jointes par un objet métallique. Mais qu’est-ce qu’ils nous veulent, pourquoi tout ces peuples sont-ils si agressifs … soupir …

« Vous êtes étrangers, Etrangers.
– …
– Pourquoi cette arrestation ? (Oui Teg n’a pas tord c’est entre autre la première chose à savoir)
– Et bien, trouble de l’ordre publique pour agression de policiers en service.
– Il a voulu me prendre ma faux =_=.
– Et le rapport a été fait entre les deux groupes, parce que personne dans ce pays ne sort de l’or de ses poches.
– …
– Mais nous ne sommes pas là pour vous arrêter, quoi que si, notre politique pour les étrangers frauduleux, c’est la mise à mort.
– Frauduleux …
– Quoi qu’il en soit, si vous acceptez de nous rendre un service, nous vous laisserons partir sans encombres. Dans le désert, il y a des ruines, si vous y retrouvez les deux archéologues chargés des recherches, et que vous les ramenez sains et saufs, vous pourrez partir.
– Et pourquoi ferions nous ça ? S’exclama Richard.
– Soel pense qu’il faut le faire, Soel le croit.
– … »

[…]